C'est dans quelques jours, et il y a un accessoire qui sera vraiment utile, c'est un plan. J'ai donc récupéré les plans officiels que j'ai assemblés et illustrés pour une utilisation pratique et agréable.
J'ai repris les logos des éditeurs les plus connus, ou ceux qui proposent un jeu attendu, ou encore ceux qui historiquement ont des visiteurs fidèles chaque année. Ils n'y sont pas tous, mais j'espère que cela sera suffisant pour vous orienter dans ce paradis ludique.
Il est a imprimer en format A3 pour un confort optimal.
90 minutes d'exploitation de charbon dans la Ruhr.
Thomas Spitzer
2015 Quined Games.
Année
15
16
17
Parties jouées
2
3
Sixième partie pour ma part, Massimo fait sa première sur ce jeu sorti en 2015. Du beau matériel sur la table, comme toujours avec Quined Games, c'est un jeu que j'apprécie sans pour autant qu'il fasse partie de mes favoris.
Lors de mes précédentes parties, j'ai à chaque fois privilégié l'extraction du charbon car cela me semblait la solution la plus simple pour gagner des points de victoire. Les charbons comptés à chaque hiver, plus les points accumulés dans la galerie sont une bonne source de points et s'ils sont accompagnés par un ou deux développements offrant un bonus de galerie, c'est suffisant pour tenter de remporter la victoire.
À y réfléchir, sur toutes les parties jouées, je n'ai jamais vu quelqu'un se concentrer sur les développements et l'accumulation de thalers, la monnaie du jeu. Pour ces derniers, on finissait généralement la partie avec un ou deux au maximum.
Je vais donc essayer d'utiliser l'action de développement à chaque tour si possible. Et donc, tenter de trouver un chemin qui me rapporte le plus de thalers. Et je me rends compte très vite que je ne suis pas le seul à m'être fixé les mêmes objectifs, Ginger va également investir massivement sur les développements, dix au total, grâce à l'ouvrier expérimenté. De mon côté, je n'ai que le fermier et je vais donc l'utiliser à chaque tour pour atteindre les neufs développements. Voici le détail ci-dessous, je suis en blanc et Ginger en rouge.
Ginger commence par se poser sur le développement Pioche (13) qui lui offre l'ouvrier expérimenté qui peut lui aussi acheter des développements. De mon côté je prévois de m'installer sur la Grange (12) et de commencer là mon chemin vers la collecte de thalers.
Pendant ce temps, mes deux autres adversaires jouent plus sur la collecte de charbon et doivent faire face aux difficultés qui incombent lors de la sélection des jetons d'actions. Évidemment, ils gagnent plus de points lors des décomptes hivernaux, mais j'espère les dépasser au score à la fin de la partie.
Les thalers rentrent grâce aux Sacs de charbon (34), à la Petite exploitation (45) et à l'Attelage (44).
Pioche
Sacs de charbon
Petite exploitation
Attelage
Bois de mine
Chariot
À la toute fin de la partie, je ne joue qu'une seule action, un développement encore. C'est le Bois de mine (31) qui m'apporte mon dernier thaler mais aussi deux symboles de fourche qui seront comptés par le Chariot (43).
Je termine le jeu sans avoir exploité le charbon de surface, il reste un cube. Situation identique chez Ginger… les développeurs l'emportent.
Cet article s'adresse à tout ceux qui ont connu la boutique de jeux que j'ai tenté de faire vivre pendant vingt mois. Il s'adresse aussi à tout ceux qui se posent des questions sur une telle entreprise.
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Jeu joue donc jeu suis, la boutique… c'est fini !
La boutique ne rouvrira pas, c'est certain maintenant. J'avais espéré procéder à un déménagement rapide dans une autre ville, mais les difficultés sont nombreuses, les incertitudes trop menaçantes et surtout, le risque financier est beaucoup trop lourd.
Lorsque j'ai commencé ma boutique, je venais de quitter un emploi stable et très bien rémunéré. J'ai tout laissé tomber pour réaliser un rêve : vivre ma passion du jeu. À l'heure où j'écris cet article, j'ai tout perdu. Ma boutique ne vivra plus, et toutes mes économies ont été dépensées pour que je puisse continuer à payer mes factures et assurer mes dépenses courantes pendant cette période en tant qu'indépendant.
Une boutique de jeux ? À Frameries ?
J'assume mes responsabilités pour cet échec. Le choix de Frameries est plus que discutable comme lieu d'implantation et même si ce constat est évident pour qui connaît un peu la région, je ne m'en rendais pas compte à l'époque et je me suis laissé abuser par certaines promesses que l'on m'a faites. Inexpérience, naïveté, optimisme, un cocktail qui m'a mené à la présente situation. Mais pas seulement…
Être indépendant en Belgique.
Un autre aspect important qui entre en compte. Dans notre climat de crise économique, j'ai créé un emploi. Le mien. Je n'étais à la charge de personne, je ne faisais pas partie des statistiques du chômage. Mais même si j'aide l'État, l'État, lui, ne m'aide pas. Les charges sont importantes, cotisations sociales, impôts, TVA à payer. Même si je suis conscient de l'utilité et du bien-fondé de ces charges, elles étouffent une jeune entreprise qui souhaite se développer.
Parce qu'il n'y a pas que cela. Assurances, loyer et frais publicitaires s'ajoutent aux commandes hebdomadaires aux différents distributeurs. Les frais sont connus, prévisibles et inévitables. Les rentrées d'argent sont incertaines et imprévisibles. Les bénéfices, eux, sont trop faibles pour que j'en parle ici.
La condition du commerce de proximité.
Je suis convaincu que nous sommes actuellement dans une période de transition. Les commerces locaux, indépendants, tenus par des passionnés disparaissent, que ce soit dans les grands centres urbains ou dans les villes de taille plus modestes.
Je prévois un changement radical dans nos habitudes de consommer d'ici à cinq ans. Le commerce sur Internet devient de plus en plus facile, sécurisé et surtout dans l'opinion publique, cela devient normal.
Localement, les rues commerçantes se vident pour n'accueillir que des boutiques de type night shop ou de matériel pour téléphones portables. Les pouvoirs locaux préfèrent souvent promouvoir les grands complexes commerciaux dans lesquels on retrouve les mêmes enseignes, quelque soit la ville. Ces commerces ne sont pas tenus par de véritables indépendants, les loyers y sont tellement élevés que seuls de grandes marques peuvent les occuper.
Les propriétaires de surfaces commerciales contribuent à la mort du commerce local en continuant d'augmenter les loyers sans tenir compte de la réalité. Beaucoup préfèrent les laisser inoccupées que de baisser le prix. Et tout cela fait fuir les gens qui ne veulent plus se déplacer dans une rue où une part importante de surfaces vides en diminue l'attrait.
La concurrence
Le monde du jeu n'est pas tout rose, non. Nous ne sommes pas tous des amis œuvrant main dans la main pour promouvoir notre passion. La Belgique est densément peuplée, le territoire est petit et les boutiques déjà trop nombreuses.
La concurrence est là, à tout niveau. Guerre des prix sur un produit en particulier, promesse d'aide qui n'arrive pas, organisations d'évènements le même jour. C'est toujours l'ancien qui aura l'avantage sur le nouveau qui essaie de se développer.
Et il y a les grandes surfaces ou commerces assimilés. Certains distributeurs n'hésitent plus à fournir de grandes enseignes à des prix impossibles à tenir pour un indépendant. Et rappelez-vous qu'en Belgique, un petit indépendant n'est jamais bien loin d'un grand magasin qui propose également des jeux de société modernes.
La marge bénéficiaire est bien trop faible pour pouvoir offrir des réductions de prix. Une carte de fidélité pour les clients est un coût à assurer, la moindre réduction fait fondre les minces perspectives de bénéfices.
C'est le côté pervers du monde du jeu de société. Les boutiques spécialisées font tout pour promouvoir les vrais jeux que l'on aime. Et plus le grand public nous rejoint dans notre passion, plus le secteur est attractif pour les grands commerces, et les boutiques spécialisées sont d'autant plus affaiblies par le manque de soutien des distributeurs.
Elle va me manquer cette boutique.
Voici les raisons qui m'amènent à vous écrire ceci. Avec quelques petits détails, cela aurait pu être différent. D'autres choix que ceux que j'ai fait auraient été plus favorables ou judicieux, mais la situation est telle qu'elle est. C'est mon histoire, personnelle. Je ne doute pas que d'autres réussiront là où j'ai échoué, ailleurs, différemment.
Tout n'a pas été noir dans cette expérience. J'ai fait des rencontres enrichissantes, une partie de mes clients sont devenus des amis. J'ai organisé des évènements qui ont connu un succès gratifiant. Accueillir Pearl Games pour la sortie de l'Auberge sanglante ou des séances de tests de prototypes. Accueillir les auteurs de Keep Cool pour une soirée. Organiser des journées dédiées aux prototypes avec des auteurs inconnus. Organiser des tournois réguliers où des joueurs venant de Namur, Liège, ou même Anvers viennent passer la journée. Les soirées jeux mensuelles. Et tout simplement, les démos que j'organisais chaque samedi autour d'un jeu. Ou bien encore les parties improvisées lorsque vous arriviez en me demandant si j'avais un peu de temps pour jouer.
Voilà ce qui restera gravé dans ma mémoire. Des joueurs, chez moi, qui s'amusent. Il n'y a rien de mieux. VOUS allez me manquer.
240 minutes of heavy strategy about building a fast food chain.
Mon premier Splotter… il est de ces éditeurs mythiques qui sortent des jeux qui marquent l'histoire. Antiquity, Roads & Boats pour ne citer que ces deux-là. Et puis en 2015, à Essen, sort Food Chain Magnate, il en reste lorsque je passe devant leur stand et je repars avec mon premier Splotter.
Jusqu'ici, j'y ai joué quatre fois. Oui, c'est peu, mais c'est le genre de jeu qui peut faire peur à cause de sa complexité et de son temps de partie. Même si l'un comme l'autre ne sont pas handicapant pour ce jeu. Il y a plus complexe, les règles sont nombreuses certes, mais on est vite dedans.
Ce qui est complexe dans Food Chain Magnate, c'est que c'est un jeu ouvert. Vous êtes le patron, et vous faites ce que vous voulez. Et quand on peut faire n'importe quoi librement, forcément, toutes les décisions que l'on prend ne sont pas toujours judicieuses. Mais c'est ce qu'il y a de génial avec ce jeu, il y a tant de voies possibles, et j'ai plein d'employés que je n'ai pas encore essayé jusqu'ici.
Je ne vais pas expliquer les règles, il y en a qui l'on fait avant moi. Si j'ai éveillé votre curiosité, je vous conseille de consulter la page dédiée sur Board Game Geek sur laquelle vous trouverez plein de ressources intéressantes dont des chroniques et des vidéos. Certaines en anglais sont très bien faites pour donner une idée générale du jeu.
Alors… un Food Chain Magnate, pour s’imprégner au mieux de l’ambiance du jeu, peut (ou doit ?) être précédé d’un burger et se terminer par un brownie… Quoi qu’il en soit, il se joue sur des bons vinyles d’Elvis…
You’re Always on My Mind…
Cinquième partie pour ma part, tout le monde sait que je joue le milestone First to throw away drink/food (frigo permettant de stocker jusqu’à dix items)… Dois-je continuer sur cette voie ? Aujourd’hui, je pense changer de tactique en engageant l’Errand Boy car je lorgne sur le milestone First Errand Boy Played qui me permettra d’avoir deux boissons (et non une) pour chaque course faite par le jeune garçon. Finalement, le fait de le jouer entraîne que je dois jeter la citronnade apportée par l’Errand Boy… et donc de gagner le frigo (tout comme Mildiou et Ness)… Tout le monde se marre…
That's All Right…
Je pense être seule dans le quartier où j’ai installé mon restaurant Fried Geese & Donkey afin de développer une production de citronnade (et ensuite de pizzas) auprès de deux maisons m’entourant. Je place un jardin à la maison sur la tuile en face de la mienne. Tout roule, je gagne des dollars… Je tombe alors sur le milestone First to have $20 me faisant voir la réserve de la banque : $1,000 arriveront lorsque la banque sera épuisée…
Are You Lonesome Tonight…
Et bien non, Mildiou s’approche dangereusement des deux maisons que je convoite et cela m’inquiète… Je fais donc mon possible pour gagner, au minimum, le milestone First to have $100 qui me garantira 50% de mes revenus en plus. Je pense être ainsi en sécurité pour gagner un minimum de dollars... Ce n’est pas le cas ! Mildiou joue bien sur les mêmes maisons que moi. De plus, grâce à ses top réductions (jusqu’à $5), il accapare les ventes de produits aux deux maisons sensées m’apporter stabilité et petit enrichissement…
3-4 tours à la fin desquels je ne perçois pas de revenu, excepté le salaire de deux Waitresses et la moitié de celui-ci (grâce au milestone First to have $100)… ce qui fait $9. Les réserves des autres joueurs, quant à elles, augmentent de manière considérable. En outre, je dois payer mes trois employés. Si je compte bien : $9-$15=-$6... Je travaille donc à perte. Il faut trouver une autre stratégie… et vite !
Je vois alors un quartier inaccessible (pas de route pour y accéder) mais ayant une maison ainsi que du terrain où il sera possible de développer d’autres maisons et envies de consommer à leurs habitants !
Entre-temps, la réserve est dévoilée et les $1,000 entrent en jeu dans la banque.
It's Now or Never…
Je commence par créer une campagne publicitaire qui touchera tout un quartier (dont la partie inaccessible que je convoite) via des courriers postaux. Je choisis la pizza. Ensuite, je place un jardin à une des maisons inaccessibles.
Les autres joueurs ne font pas attention étant donné qu’ils sont concentrés dans le développement de leur restaurant (comme moi sur le mien finalement). Je fais en sorte d’acquérir le Regional Manager me permettant de placer un restaurant dans ce quartier et qu’il soit ouvert immédiatement. Pendant ce temps-là, les pizzas (3) se sont accumulées sur la maison que je désire.
Bingo ! Je parviens à atteindre cet objectif ! Je récupère à ce tour quelques $200 grâce notamment au milestone First to have $100. Aussi, étant proche des maisons auxquelles Bouffy fournissait ses produits et posant à chaque tour mes deux Pricing Manager (donnant une ristourne de $1 chacune), j’ai emporté le marché sur l’une d’elles. De plus, à ce tour, Mildiou a joué une Luxuries Manager lui faisant vendre ses produits à $10 de plus. En effet, il pensait remporter le marché des colas que Ness convoitait (ce qui n’a pas fonctionné). Cela m’a donc permis de récupérer la vente de produits aux deux premières maisons auxquelles je vendais en début de partie.
Stuck on You…
Mais, Bouffy veut alors me stopper au plus vite en s’installant dans le même quartier que moi. Cependant, son Local Manager ne permet pas une ouverture immédiate de son restaurant Golden Duck Diner. Un tour de plus me permettant de remporter à nouveau le marché des deux maisons proches de mon restaurant.
Comme je vois qu’il ne compte pas en rester là, je cherche un endroit où me développer rapidement (grâce à mon Regional Manager) et de vendre immédiatement mes produits. Je m’assure quand même de disposer des produits que les habitants souhaitent. Aussi, je me doute que la partie se termine au vu du peu de dollars restant à la banque. Je m’installe alors dans un quartier géré normalement par Bouffy. Comme il est toujours premier dans l’ordre du tour (grâce au milestone First Airplane Campaign), il ne sait pas adapter son jeu à ce tour. Je gagne donc la vente de produits de deux maisons qu’il convoitait. Mildiou et Ness, pensant que la partie ne se terminerait pas à ce tour, développent de leur côté un gros marché de burgers et colas. Mais, grâce à la vente de produits aux clients, aux salaires des Waitresses, aux CFOs et milestone permettant de gagner la moitié des revenus en plus, la banque s’épuise à nouveau et la partie s’achève.
Viva Las Vegas!
Grâce aux trois derniers tours, j’ai donc pu engranger quelques $400… Heureusement que j’ai changé de stratégie en milieu de partie sinon j’aurai fini au Heartbreak Hotel…
Finalement, c'est quoi Terraforming Mars ? Un jeu de cartes. Trouver les bonnes à jouer au moment opportun, faire au mieux avec celles qui arrivent dans notre main, les combiner afin de déclencher des bonus. D'ailleurs, les règles du jeu sont extrêmement simples, la majorité des effets de jeu sont écrits sur les cartes. On apprend les subtilités en les piochant et en développant les idées qu'elles font germer dans nos esprits.
Un jeu simple mais riche de variété. Et à ce sujet, pour la mise en place, chaque joueur peut choisir d'être une Jeune corporation ou bien une des deux spécialisées qui lui sont proposées. Un choix parmi trois cartes pour permettre un départ dans les meilleures conditions possibles que l'on soit habitué au jeu ou non. Dernière chose, les phases de recherches se feront en utilisant la variante Draft.
Contrairement aux trois autres, je choisi de commencer avec la corporation Cinématiques interplanétaires. Moins de crédits (30 M€), mais un stock de 20 aciers que je vais pouvoir utiliser pour payer des cartes, l'équivalent de 40 M€, mais jouable uniquement avec les cartes comportant un badge Construction.
Son effet sera complété à merveille avec la carte Freinage aérodynamique qui va me donner à quatre reprises le bonus de 5 M€ et de 3 chaleurs, ces 20 crédits sont presque le revenu d'une génération. Les chaleurs me permettent assez tôt de faire monter la température et donc d'augmenter mon Niveau de Terraformation (NT), j'ai un avantage financier certain face aux trois autres corporations après les toutes premières générations.
En parlant de la température, c'est le paramètre global qui est le plus amélioré lors de la première moitié de la partie. Pas de forêt, un peu mieux pour les océans.
Un carte va faire exploser ma production de Plantes, les Insectes. Je vais augmenter ma production de six cases. Je vais dès lors pouvoir planter au moins une forêt par génération pour la seconde moitié de la partie.
Ma situation financière pour les quatre dernières générations est très confortable, je gagne plus de 40 M€ et chaque fois un peu plus jusqu'à 54M€ le dernier tour, ce qui me permet de jouer des cartes coûteuses qui terminent de faire monter la température et surtout qui me permettent de construire trois cités bien entourées de forêts.
Nous avons ici pioché l'entièreté des cartes deux fois sur toute la partie. Ce qui a donné peu de choix aux joueurs ayant joué toutes leurs cartes. J'en avais gardé deux grosses pour la fin. Il y a tant de cartes et finalement, on trouve qu'il n'y en a pas assez la fin de partie arrivée avec autant de joueurs. Est-ce que ce jeu est vraiment fait pour cinq joueurs ?
Petit lexique :
Jeune corporation :42 M€. Au lieu de participer à la première phase de recherche, piochez gratuitement 10 cartes.
Cinématiques interplanétaires :30 M€. 20 aciers. Effet : Chaque fois que vous jouez un évènement, vous gagnez 2 M€.
Insectes :Augmentez votre production de plantes de 1 pour chaque badge Plante en votre possession.
Après une assez longue période sans compte-rendu… voici un jeu que certainement personne n'attend. Non, je ne vais pas parler de 7th Continent.
Pour l'instant, sur les réseaux sociaux, on ne compte plus les nombreux messages annonçant fièrement la réception d'un énorme colis avec du jôôôli matériel, des bôôô dessins et un paquet d'extensions (qui ne seront probablement jamais jouées) d'un titre commandé il y a plusieurs années.
C'est peut-être le seul point commun avec Global Mogul : je l'ai acheté en 2013, assez cher, et je vais seulement y jouer maintenant. Un peu comme un Kickstarter donc.
Mon jeu à moi, il est moche. Vraiment. Il nous promet de nous plonger dans la frénésie économique de la fin des années 90. Et bien, en tout cas, il a l'air d'avoir été illustré grâce à Microsoft Word 97 et ses cliparts. Merci pour l'immersion.
Le matériel n'est pas en reste. Il ferait perdre connaissance à un accro des projets Kickstarters. Pas de plateau épais, non. Et les cartes ne sont même pas toilées. Des jetons tout moches.
Première partie, donc. Et nous avons aimé. C'est un jeu avec des règles faciles à expliquer et la difficulté se ressent dans les tours de jeux. Quoi faire au bon moment, c'est là que ça se passe.
Investir pour planifier la production, choisir un contrat avant qu'il disparaisse, utiliser le marché et les emprunts selon ce qu'en font les autres joueurs. Tout cela en six tours de jeux qui vont trop vite, c'est trop court pour en faire plus. Planification et frustration, une recette qui fonctionne très bien dans Global Mogul.
Et finalement, toutes les tares esthétiques et ergonomiques deviennent secondaires. La mécanique rattrape quand même bien l'impression générale. Mais un rien moins moche, je pense que ce n'était quand même pas impossible à faire.
Merci à tous pour votre participation. Merci à Olivier pour l'organisation et merci également aux organisateurs de Diplonam pour la dotation de folie.
C'est toujours un plaisir de jouer avec ce groupe (qui vient de s'agrandir). Le niveau général augmente, nos parties sont de plus en plus intéressantes et j'ai disputé une de mes plus mémorables avec Julien lors de ce tournoi. Que du positif.
En ce qui concerne le classement, certains joueurs n'ont pas eu l'occasion de disputer toutes les rondes, pour cause de retard ou de départ anticipé. Cela n'enlève rien à la valeur de leur jeu malgré leur situation en fin de classement.
Zoé devient une redoutable joueuse et Simon R, malgré mes deux victoires contre toi, j'ai bien cru perdre mes objectifs prématurément à chaque fois. Le résultat final ne rend pas toujours justice à la qualité de jeu du perdant.
Bien évidemment, ces rencontres ont été reprises pour la ligue de la boutique. Voici la situation après cette journée :
En guise de conclusion, voici les listes des trois joueurs en tête de classement.
1x (001) Le voyage d'un héros (Base) [J] 2x (072) Un sanctuaire dans les astéroïdes (Aux confins des ténèbres) [CE] 1x (109) Dans le couloir de Gamor (La connaissance et la défense) [CE] 2x (112) Que la Force soit avec toi (Rejoins-nous ou meurs) [J] 1x (129) À la poursuite de son destin (Entre les ombres) [J] 2x (241) Fille de Taanab (Méditation et maîtrise) [J] 2x (256) La course du canyon (Terreur technologique) [J]
1x (047) Ordres de Jabba (À la recherche de Skywalker) [RS] 1x (057) Contrat lucratif (L'attaque de la base Écho) [RS] 1x (082) Crash sur Tatooine (Aux confins des ténèbres) [RS] 2x (135) Manipulation de maître (Entre les ombres) [RS] 1x (138) Les chasseurs (Entre les ombres) [RS] 2x (235) Tactique cruelle (De vieux rivaux) [RS] 2x (240) C'est vrai qu't'as une sale gueule (Une ruche misérable) [RS]
À la deuxième place, c'est moi. Et voici les decks utilisés pour ce résultat :
1x (091) Guetteurs des désolations (L'équilibre de la Force) [J] 1x (097) Héros et légendes (Héros et légendes) [J] 2x (107) L'envol du Crow (La connaissance et la défense) [J] 2x (112) Que la Force soit avec toi (Rejoins-nous ou meurs) [J] 2x (212) Le devoir d'un héros (Rédemption et retour) [J] 2x (231) Un nouveau départ (De vieux rivaux) [J]
2x (023) L'écheveau de l'Empereur (Base) [S] 2x (110) Le plan de la Prophétesse (La connaissance et la défense) [S] 2x (217) Seigneur noir des Sith (Ambitions galactiques) [S] 2x (219) Le pouvoir du côté obscur (Ambitions galactiques) [S] 2x (221) Chasseurs de Jedi (Ambitions galactiques) [S]
Pour clore le trio de tête, on termine avec les decks joués par Sylvain :
2x (001) Le voyage d'un héros (Base) [J] 2x (072) Un sanctuaire dans les astéroïdes (Aux confins des ténèbres) [CE] 1x (091) Guetteurs des désolations (L'équilibre de la Force) [J] 1x (099) Faux rapport (Héros et légendes) [CE] 1x (109) Dans le couloir de Gamor (La connaissance et la défense) [CE] 2x (112) Que la Force soit avec toi (Rejoins-nous ou meurs) [J] 1x (117) Liens de sang (La Force lie toute chose) [J] 1x (146) Les survivants (Attirer leur feu) [J]
2x (144) L'élite de l'Empire (Parés au décollage) [MI] 2x (159) Défendre la tranchée (En formation d'attaque) [MI] 2x (160) La virée du chasseur (En formation d'attaque) [RS] 2x (179) Puissance de l'Empire (Ingérence impériale) [MI] 1x (184) La ménagerie du Hutt (Ingérence impériale) [RS]
1x (195) Le commerce d'épice (Nouvelles alliances) [RS]
2x (205) Le piège d'Endor (Qu'il en soit ainsi) [MI]
Je viens d'arriver dans cette ville prometteuse de Carson City, je suis plein d'espoir. Tout est à faire dans cet endroit, tout est possible. Un ranch, une mine, et pourquoi pas un petit hôtel ? Malheureusement, je n'arrive pas à obtenir un de ces bâtiments, il faut dire que les autres habitants de cette charmante bourgade ont les dents longues. Heureusement que je me suis rabattu sur le gain de dollars grâce à ma chance aux dés.
Deuxième année. Je garde l'espoir de participer aux constructions. Les autres habitants m'empêchent de réaliser mes projets à bien. La vie n'est pas si prometteuse que ça à Carson City. Je suis pauvre, sans bâtiments. Comment vais-je faire pour m'en sortir dans cette ville difficile ?
Troisième année. J'ai compris que pour réussir dans cette p#%§!! de m^*µ;~ de ville de Carson City, il faut parfois se montrer agressif. C'est par les armes que je commence à gagner des dollars et de la réputation. Ça ne me fait pas spécialement plaisir, mais je n'ai pas eu d'autres choix. J'ai eu une idée géniale, la prison m'appartient ! Je n'aurai aucun mal à en sortir si cela se gâte.
Quatrième année. J'ai une armée de mercenaires et le plus grand arsenal de cette ville que je vais mettre à genoux. Tous les bâtiments les plus rentables seront pillés. C'est moi qui amasse le plus d'argent maintenant. Le seul problème est que tout le monde me déteste, et il y a apparemment une justice en ces lieux car je ne suis pas le plus respecté et le plus riche des habitants.
Petit lexique :
Commerçante :Personnage 3. Limite 60$. Donne 8$ OU double les revenus d'un type de bâtiments.
Coolie chinois : Personnage 4. Limite 30$. Donne deux routes et permet de payer 50% du prix des bâtiments.
Colon :Personnage 5. Limite 30$. Donne un terrain au choix gratuitement.
Capitaine :Personnage 6. Limite 25$. Donne 1/2/3 cow-boys en payant 1/4/9 $.
Prospecteur :Personnage 9. Limite 20$. Donne une parcelle et une mine en payant 10$.
Armurier :Personnage 10. Limite 30$. Donne 2 PVs après un duel victorieux.
Hôtel : Bâtiment. 6$. Compte comme deux maison.
Mine : Bâtiment. 3$ par montagne adjacente.
Prison : Bâtiment.Ajoute 2 à la force des cow-boys.
Ranch : Bâtiment. 1$ par terrain libre adjacent. Compte comme une maison.
Une fois encore, on place deux plateaux de Steam côte à côte pour y jouer à six. C'est une des options que propose le plateau Mid-Atlantic USA, pour rassembler au maximum sept joueurs lorsqu'on le met sous celui du jeu de base.
J'avais repéré un endroit très intéressant à la jonction des deux plateaux et, avec du recul, heureusement que je n'ai pu m'y placer tant la concurrence a été rude à cet endroit. Je suis tout au sud, à côté de Sophie qui s'occupe de développer son réseau sans parasiter le mien. Au nord, par contre, c'est la foire. Blocages et routes parallèles sont la norme.
Je n'avais jusqu'ici jamais vu autant de remplacement de tuiles dans une seule partie. François, Nicolas et Mélanie ne font presque que ça. Bon OK, j'éxagère un peu, parfois ils transportent des marchandises. ;-)
De mon côté, je fais une nouvelle fois l'erreur de placer des cubes trop près d'une ville de la même couleur. Je n'ai vu que la ville lointaine où je voulais les transporter. Raté. Sophie profite d'un long réseau sans rival et d'un niveau de locomotive élévé, ce qui lui permet de gagner 21 point lors des deux derniers tours.
Steam, où comment que j’ai perdu lamentablement à un de mes jeux préférés. Que s’est-il passé ? Blasé, manque de concentration, manque de motivation, distraction ? Vincent qui joue à pêcher Grisou (le chat, mais le vrai, pas Mélanie), Sophie qui se fait tellement discrète qu’elle remporte la partie, Laurent qui gaspille son whisky, Mélanie qui essaie de comprendre les règles et Nicolas qui sort doucement de sa sieste. Pour le savoir, revenons sur cette étrange soirée du 27 octobre 2015.
Soirée jeu tranquille. Nous sommes six, nous allons jouer à Steam. Nous jouons avec les règles de Base, parce que les règles Standard ne sont pas si basiques que ça… D’emblée, je remarque une position intéressante, tellement intéressante que je me la vois chiper par Vincent (quoi, il ne joue pas qu’avec le chat ? le vrai je vous dis ! Pas Mélanie, parce que Bouboune, pas présent, il ne serait pas content). Bon tant pis, plan B… Mais ??? Qu’est-ce qu’y fait Nico à me couper la route ? Ouep, on se retrouve à trois, Mélanie, Nico, moi, autour d’une même zone de transport de cucubes… On s’amuse à changer les routes, à changer les voies, à… Bref, je suis perdu, pas concentré, je joue mal et termine bon dernier.
Plan C ? Câlin à Grisou… ah bin non… il se fait chouchouter par Vincent… chat ingrat… Et pendant ce temps-là, Sophie, tranquillement, accumule les points… Va falloir y rejouer…
Jeu joue donc jeu suis, c'est maintenant aussi une boutique.
Depuis le mois de décembre dernier, je travaille sur ce projet. C'est notamment pour cela que ce blog a été un peu délaissé. Je joue toujours, mais il y a moins d'article ici. Il y en aura encore, ainsi que d'autres choses concernant ma nouvelle activité professionnelle.
La boutique aura le même nom que ce blog que vous connaissiez. Elle se situe à Frameries en Belgique, à quelques minutes de Mons.
Attendez encore quelques jours avant de passer me voir, tout n'est pas encore prêt pour l'ouverture. Les informations seront données ici, ainsi que sur le groupe Facebook qui s'appelle… Jeu joue donc jeu suis. Évidemment. :-)