15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 22:13

Cap - Navegador

 

Chez Mildiou

Kirisuto, Merytima, Mildiou.

105 minutos de exploração e negócio. 

obrMildiou

Je rentre tout de suite dans un modèle économique favorable. J'ai des colonies d'or et les deux autres ont des usines de ce type. Mery a des colonies de sucre et j'ai des usines de sucre. Je profite de leurs passages au marché. Christian aurait pu me gêner et prendre mon rôle, mais il était trop impliqué dans l'exploration et la construction de navires.

Ils explorent tous les deux dès que c'est possible et il semble que la partie va aller assez vite. Alors, je prends deux privilèges avant qu'ils ne changent la phase de jeu. L'avantage lors du changement est que j'en ai plus qu'eux, et des privilèges, il n'y en a pas beaucoup. Ils vont tous être en concurrence pour prendre les mêmes, ce qui va m'avantager.

Je concentre donc ma stratégie sur les colonies et les usines. Les multiplicateurs des privilèges sont peut-être les plus faibles dans ces catégories, mais au moins je ne suis en concurrence avec personne. Ce qui n'est pas le cas de mes adversaires qui prennent tous les deux des églises et des chantiers navals. (Et ceci dit, je pense qu'acheter plusieurs de ces bâtiments est une erreur. Il est préférable de se spécialiser dans les églises ou les chantiers navals, pas les deux.)

Alors qu'ils étaient rapides à explorer, Mery tarde à découvrir Nagasaki et Christian ne le peut plus, faute de navires. Ce qui me laisse la possibilité d'acheter encore plus d'usines et de colonies. Grâce à toutes ces possessions, mes passages au marché sont très rentables.

 

Navegador

 

Mildiou

(Laurent)

Merytima

(Meredith)

Kirisuto

(Christian)

Navires 2 4 4
Ouvriers 6 9 5
Cruzados 7 0 4
Colonies 36 8 12
Usines 65 10 9
Explorateurs 15 20 30
Chantiers navals 3 25 36
Églises 6 45 6
TOTAL 140 121 106

 

 

Cap - Home Sweet Home b

 

Chez Mildiou

Kirisuto, Merytima, Mildiou.

3x 10 minutes de "tu sais compter jusqu'à douze ?" 

obrMildiou

Un tout petit jeu chez Gigamic dans une boîte métallique. (*) 12, c'est le nombre à atteindre. De 1 à 5, ce sont les valeurs des cartes à jouer. Celui qui arrive ou dépasse 12 prend toutes les cartes jouées et les transforme en points de victoire.

Mais, il y a deux types de cartes : des crabes et des poulpes. Dans une seule valeur donnée, on ne peut en garder qu'un seul type. Si je gagne une carte crabe de valeur 4 et que je possède déjà un poulpe de la même valeur, je les perds toutes les deux.

Il faut simplement estimer qui est susceptible de ramasser le pot et de jouer des cartes qui peuvent être pénalisantes pour les autres pour espérer tout ramasser soi-même.

 

  Scores non notés  

 

(*) Petit apparté : vous avez lu ? J'ai écrit "boîte métallique" et non "boîte métal" comme le font les éditeurs spécialisés dans le genre. Alors, je ne voudrais pas faire mon Maître Capello, mais "boîte métal", ce n'est pas français. Non, pas du tout. Je ne comprends pas pourquoi tous ces gens continuent de dire "boîte métal" au lieu de dire "boîte en métal" ou bien "boîte métallique".

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 22:36

Cap - Navegador

 

Para o clube Esprits Joueurs…

Mildiou, SuperChaton, Talitati.

110 minutos de exploração e negócio. 

obrMildiou

J'entame la partie en tant que premier joueur, une position qui ne me convient pas à ce jeu. Je préfère jouer en dernier pour voir ce que font les autres et me caler sur leurs actions. J'ai commencé de manière prévisible par explorer les côtes africaines puis y établir une colonie.

SuperChaton a su neutraliser ma position favorable sur le point de vue économique en quelques tours. À Navegador, pour s'enrichir, il y a quelques règles à respecter et la principale et de profiter au mieux des colonies et des usines adverses selon la position de ceux-ci dans l'ordre du tour. Ce que fait Talitati (à ma gauche) ne m'a pas profité longtemps puisque SuperChaton (à ma droite) copie ce que je fais pour gagner plus que moi puisqu'elle le fait avant moi.

La conséquence de cette situation est qu'ils vont tous deux gagner beaucoup plus d'argent à chaque fois qu'ils utilisent le marché. Je dois passer par une reconversion de mes moyens de productions, ce qui n'est pas une bonne chose avec ce jeu, mais nécessaire pour retrouver des revenus décents.

Je suis donc obligé d'acheter des usines et des colonies relatives à la même ressource pour trouver de la flexibilité car les six colonies aurifères ne me génèrent que trop peu de cruzados. Ça s'améliore lorsque SuperChaton implante les premières colonies produisant des épices, puisque cela me permet de profiter de cette nouvelle denrée en achetant quelques usines correspondantes. Malgré ça, mes revenus restent bien modestes avec une fourchette de 150 à 350 cruzados alors qu'ils dépassent allégrement 600 voire 800 cruzados par passage.

Pendant ce temps, Talitati achète des chantiers navals en série (ce qui était mon premier but). Je sens que je vais avoir moins de points que les autres, alors je m'arrête sur la case des privilèges le plus souvent possible afin de priver les deux autres d'en avoir. Ce qui implique que je dois acheter un ouvrier tous les tours pour le perdre quand je prends le privilège. Ce qui implique également que je ne suis pas en position d'acheter des chantiers navals ni des églises pour freiner Talitati puisque ces deux bâtiments requièrent de posséder respectivement quatre et cinq ouvriers.

Une fois les privilèges distribués, je reste avec six ouvriers et j'achète des colonies et des usines. Mais la partie a duré suffisamment longtemps pour permettre à Talitati d'acheter cinq églises. Cette adaptation que j'ai été obligé de faire a pénalisé plus SuperChaton que Talitati alors que l'inverse aurait été mieux si je voulais finir premier.

 

obrSuperChaton

NavegadorJe commence par investir dans une colonie de sucre, mais voyant le jeu de mon adversaire de droite, Talitati, je décide de m'adapter et d'investir dans les usines de sucre et dans les colonies d'or, au désarroi de mon adversaire de gauche, Mildiou.

Puis j'investis dans les colonies d'épices, histoire d'aider justement Mildiou avec ses usines d'épices, comment je suis sympa !! À aucun moment je n'ai de réels problèmes d'argent. Seul hic, Mildiou s'empresse de prendre les privilèges devant moi, le COCHON…

Je ne parviens donc pas à valoriser mon avantage. Ce n'est donc définitivement pas un jeu d'argent… je perds lamentablement ! Jolie victoire de Talitati !

 

 

Talitati

(Vincent B)

Mildiou

(Laurent)

SuperChaton

(Mélanie)
Navires 0 7 3
Ouvriers 8 6 3
Cruzados 4 3 13
Colonies 5 52 33
Usines 18 40 24
Explorateurs 16 18 30
Chantiers navals 54 9 5
Églises 45 3 3
TOTAL 150 138 114

 

Cap - Sankt Petersburg

 

К клубу Esprits Joueurs…

Cédric, Hellrick, Mildiou, SuperChaton.

50 минут с хорошей маленькой игрой в карты.

obrMildiouAu premier tour, je prends en main un bâtiment à sept points par tour que j'espère poser vite. Mais je ne l'ai fait que tout à la fin de la partie car je ne voulais pas me retrouver sans argent et laisser les autres prendre des cartes à ma place. Difficile d'estimer si j'ai bien fait de prendre la carte pour éviter de la voir atterrir chez quelqu'un d'autre.

C'est surtout avec Fred que j'ai fait la course. Je calque mes poses de cartes sur les siennes pour éviter qu'il reste seul devant trop longtemps. Je finis par le doubler, mais ma collection de nobles est plus modeste que la sienne.

 

obrSuperChaton

Encore une défaite. Je parviens à gagner quand même de l'argent à chaque tour, mais je manque de points, pas assez de bâtiments intéressants. Je parviens seulement au dernier tour à poser un bâtiment à sept points, trop tard pour rattraper les autres. L'argent ne fait encore une fois pas mon bonheur, la prochaine fois on joue à Destin !!

 

 

Hellrick

(Frédéric)

Mildiou

(Laurent)

Cédric

SuperChaton

(Mélanie)

Piste 53 60 36 31
Nobles 28 10 28 21
Roubles 1 1 0 1
Main 0 0 0 0
TOTAL 82 71 64 53

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 22:00

NavegadorNavegador. Rendez-vous au club avec Vincent. Dans le tumulte des jeux d'ambiance, deux joueurs Kûbenboäs esseulés nous rejoignent attirés par le contenu de mon sac.

Tout le monde se lance dans l'exploration et l'établissement d'une colonie. Après m'être assuré qu'au moins deux autres joueurs vont poursuivre dans cette voie, mes navires ne bougeront plus. Je vais acheter plusieurs usines afin de profiter de la modification du prix des marchandises grâce aux colonies adverses.

Je peux profiter de nombreux revenus grâce aux colonies aurifères de Johan et aux sucrières de Vincent. Johan profite lui aussi d'une position favorable (inverse à la mienne : mes usines équilibrent ses colonies) et Vincent doit attendre le bon moment pour espérer des revenus corrects. Seul Cédric est complètement largué dans le domaine économique et sans une économie performante, on ne fait pas grand chose à Navegador.

Il a malgré tout eu la possibilité d'acheter des églises, ce qui est embêtant car c'est la seconde stratégie que j'ai choisie de développer parallèlement aux usines. Heureusement pour moi, ses moyens financiers ne lui permettent pas de me concurrencer sur le long terme même si les quelques églises qui m'ont échappées me privent de nombreux points.

Parce que des points j'en ai besoin pour rester devant Johan. C'est un explorateur, un colonisateur et il se partage les chantiers navals avec Vincent. Trois domaines de développement dont seulement un seul où il est libre puisque Cédric explore lui aussi.

J'achète des usines par deux voire par trois à chaque passage sur la case Bâtiments pour creuser l'écart. Et les gains générés par ces usines me permettent d'en acheter d'autres ainsi que la dernière église qui est absolument hors de prix pour Cédric.

 

  Laurent  Johan Vincent B Cédric D
Navires 0 3 4 3
Ouvriers 9 6 9 5
Cruzados 3 2 1 3
Colonies 8 44 6 4
Usines 65 2 35 2
Explorateurs 4 24 8 28
Chantiers navals 3 36 36 6
Églises 36 3 6 27
TOTAL 128 120 105 78

 

Coney IslandConey Island. [ Description du jeu ] On me demande si j'ai un petit jeu rapide pour finir la soirée. Et après avoir hésité à sortir Firenze, c'est finalement celui-ci que je propose car je n'y ai joué que trois fois jusqu'ici.

Après une courte explication de dix minutes, tout le monde se lance évidemment dans le placement de ses artistes dans le parc et tous les aspects sont présents. Alors que Bernard et Cédric privilégient les artistes de la première roulotte pour gagner des PVs, Laurent augment ses revenus avec ceux de la deuxième et j'utilise ceux de la troisième pour tenter de collecter des cubes de constructions.

Après avoir observé et apprécié l'intérêt d'avoir plusieurs cubes par tour comme je le fais, les premiers blocages arrivent avec le placement d'attractions. Un vrai jeu de (en)foire(é.) Ma progression est stoppée net et je suis obligé de recruter l'Officier de police pour gagner plus de cubes. Mais ce personnage consomme mes maigres PVs et j'ai commencé à avoir un retard que j'ai eu du mal à combler.

Cédric collectionne les journaux en plus d'avoir un développement exemplaire. Des revenus nombreux avec seulement trois artistes dans leurs roulottes. Il est difficile de les expulser du parc car ils sont souvent isolés et en tout cas jamais adjacents avec un de ses autres. Exemplaire, mais à un détail près : si c'est avantageux en cours de partie, la pénalité finale risque d'être lourde puisque deux PVs sont retirés pour chaque artiste qui reste sur le plateau de jeu.

Laurent gagne beaucoup de points en plaçant des grandes attractions et profite d'une erreur de Cédric pour terminer la partie à sa place en plaçant la dernière attraction de l'avant-dernière pile. Il récupère ainsi son dernier artiste et ne laisse plus le temps à Cédric de le faire. Il renvoie également un artiste m'appartenant ainsi qu'à Bernard mais nous sommes trop loin sur la piste de score pour que cela soit un problème pour lui.

Coney Island a unanimement enchanté tous les joueurs, bien tactique et bien retord. Je reviendrais avec…

 

  Laurent M Cédric D Bernard Laurent
Piste 51 37 32 30
Journaux 6 15 6 6
Artistes 0 -10 -2 0
TOTAL 57 42 36 36
(*)     (2) (0)

(*) Argent et matériaux restants.

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 07:18

Gloire de RomeLa gloire de Rome. J'avais complètement foiré ma première partie. Entre la quantité de texte à lire, sélectionner les bâtiments à construire, jouer un rôle au bon moment, comment le suivre, j'étais loin, très loin...

On a tous les trois mieux joué cette fois, j'en veux pour preuve la couleur des cartes présentes dans le lot commun : presque jamais de Patrons ni des Marchands, rarement des Artisans ou des Architectes et presque exclusivement donc des Légionnaires et des Ouvriers. Parce que placer ces rôles dans le lot commun permet aux autres joueurs de les engager en clientèle.

En début de partie, je vais parfois faire l'action penser (piocher) alors que je suis le joueur actif. Parce que je ne veux pas jouer certains rôles sans le faire avec une carte Sénateur.  Même si je vais mettre plus de temps à avoir des bâtiments terminés, je vais avoir un avantage certain lorsque ce sera fait.

J'ai réussi à récupérer un Patron en clientèle, qui m'a aidé à y inclure également un Artisan, un Architecte et un Ouvrier. Mélanie, grâce à son Colisée (1) va me le prendre pour le jeter aux lions et pour que cela ne se reproduise plus, je vais construire une Palissade. (2) Cette palissade va protéger mes deux Marchands que je vais engager plus tard et qui vont bien m'aider avec Ludus Magnus. (3)

Même les autres rôles sont intéressants pour moi grâce au Marché aux esclaves (4), et je peux même vider le lot commun avec mes deux Ouvriers avant que Fred ne le fasse pour rentabiliser sa Muraille. (5) Je vais dès que possible jouer le rôle Marchand en pétition (deux cartes de même couleur) pour remplir ma chambre forte. Et avec un Temple (6) en jeu, jouer une pétition est très facile.

On s'en est rendu compte cette fois : La gloire de Rome est un grand jeu.

 

(1) Colisée : Avec un Légionnaire, prendre un client aux adversaires et le placer en Chambre forte.

(2) Palissade : Protection contre les Légionnaires.

(3) Ludus Magnus : Chacun des clients Marchands peuvent faire un rôle au choix.

(4) Marché aux esclaves : Les clients font leur action deux fois.

(5) Muraille : +1 PV par tranche de deux matériaux dans le stock.

(6) Temple : +4 à la limite de cartes en main.

 

  Laurent Frédéric Mélanie
Influence 18 12 18
Chambre forte 21 11 6
Bonus marchand 9 3 0
Muraille 0 5 0
Statue 0 0 3
TOTAL 48 31 27

 

Sankt PetersburgSankt Petersburg. Dès le premier tour, ils me laissent un Observatoire. Ce bâtiment permet de piocher une fois par tour dans un paquet au choix pour jouer cette carte immédiatement, la garder en main ou la défausser. C'est idéal pour une stratégie basée sur les nobles, ce que je n'ai jamais fait jusqu'ici préférant les bâtiments (c'est seulement ma sixième partie), c'est l'occasion d'essayer.

J'ai la chance de pouvoir échanger un artisan contre un qui donne six roubles par tour et ça me fera pendant longtemps une avance sur les deux autres. Ils vont poser des bâtiments assez gros très tôt dans la partie et donc prendre le large avec les Points de Victoire. Mais, à cause de cela, ils ont plus de mal à acheter des nobles et surtout ils sont en position plus délicate pour aborder une nouvelle phase d'artisan. Pour qu'ils en aient, et à cause de l'ordre du tour, ils sont même une fois obligés de mettre des cartes en main, juste pour faire de la place pour de nouveaux artisans.

J'ai deux phases de revenus : une avec les artisans et un autre qui devient rentable avec les nobles (15 roubles par tour.) Mais je suis toujours à la traîne avec les PV jusqu'à ce que je pose deux nobles donnant 9 PV que je vais engranger trois fois.

Malheureusement pour moi, ils ont aussi commencé à poser des nobles et je risque de ne pas avoir un bonus de fin de partie suffisant pour l'emporter. Juste avant la dernière phase d'échange, il reste deux nobles sur le plateau, ils passent et j'en prends un, ils passent à nouveau et je prends le second. Grâce aux 18 roubles gagnés à la phase des nobles, je peux poser mes deux dernières cartes en main lors de la phase d'échange et monter mon nombre de nobles différents à huit. Ça fait 36 PV, juste ce qu'il faut.

 

  Laurent Frédéric Mélanie
Piste 43 54 45
Nobles 36 21 21
Roubles 0 2 1
Main 0 0 0
TOTAL 79 77 67

 

NavegadorNavegador. En tant que premier joueur, je vais explorer les côtes africaines et établir quelques colonies aurifères. Fred va acheter des usines pour l'or et alors que Mélanie possède des colonies produisant du sucre, je vais acheter des usines de traitement de sucre. Le moyen de gagner de l'argent est en place.

Par contre, je traîne à me décider sur la stratégie à suivre. J'avais pensé à choisir Exploration/Colonies mais Mélanie est plus rapide pour l'exploration et je dois changer de voie. Je vais opter pour les Chantiers navals même si elle en a déjà deux. Pour compléter ça, je vais continuer à acquérir des colonies et des usines. Stratégie mixte mais qui risque de ne pas être efficace contre quelqu'un de plus spécialisé.

Et spécialisé, Fred l'est. Il achète plus d'usines que moi, et il va construire toutes les églises. En plus de ses revenus sur le marché, il peut gagner des cruzados tous les tours en produisant plus d'ouvriers qu'il peut en garder. Et comme ils sont revendus 100 cruzados chacun, il n'est jamais à court de moyens pour ses églises.

Vu que je me suis décidé tardivement sur ma stratégie, j'ai manqué les privilèges (sauf un) lors de la première période et n'en ai pas pris assez lors de la deuxième. Dès le passage à la troisième période, je fais deux tours de rondelle très rapides en sacrifiant tous mes navires pour récupérer des privilèges sur les usines et les chantiers navals. Par contre, je vais plus tard quasiment me déplacer case après case pour faire tout ce dont j'ai besoin, et c'est loin d'être idéal.

Je n'ai plus assez de navires en fin de partie pour tourner plus vite autour de la rondelle et les trois dernières usines vont être achetées en même temps par Fred qui déclenche par la même occasion la fin du jeu. Il reste encore un tour de jeu dans lequel on va tous faire l'action du marché pour quelques points supplémentaires.

 

  Frédéric Laurent Mélanie
Navires 2 5 3
Ouvriers 9 7 3
Argent 11 16 13
Colonies 12 30 20
Usines 60 32 2
Explorateurs 10 12 42
Chantiers navals 3 54 27
Églises 72 3 3
TOTAL 179 159 113

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 07:30

Soirée au club Esprits joueurs. Ce soir, les amateurs de Kûbenböa sont nombreux et on va faire deux tables : la première avec Mégawatts sur la carte de la France (le Québec aurait-il laissé des souvenirs douloureux ?  ) C'est de la folie pour ce jeu en ce moment, on l'a tous découvert en même temps et tous apprécié, on a d'ailleurs déjà planifié des parties la semaine prochaine avec des anciens du club qui ont Funkenschlag et pour qui notre intérêt pour ce jeu leur a donné envie de le ressortir. Bon, revenons-en à la soirée : je m'installe avec deux autres sur la table d'à côté pour une partie de Caylus.

 

CaylusCaylus. La partie fut rapide. D'une part parce que Mélanie et Fred ont construit beaucoup de bâtiments (surtout en bois) et d'autre part parce que je suis souvent allé au château. La construction des bâtiments était tellement soutenue qu'il y en avait toujours au moins un ou deux après la position du Bailli, ce qui veut dire que les bâtiments en pierre sont arrivés tard et souvent hors de portée.

 

Dans cette configuration, une manière de s'adapter et de profiter de cette abondance de ressources (notamment les deux Fermes en bois) est d'aller autant que possible au château. J'arrive à maintenir de cette manière une légère avance devant Fred.

 

En me plaçant en fin de route et en déplaçant le Prévôt, j'arrive à collecter suffisamment de pierre et d'or pour être le premier à construire un bâtiment de prestige : le Monument qui donne 14 PP et deux faveurs. Et des bâtiments de prestige, il n'y en aura que trois de construits lors de cette courte partie : la Statue pour Fred et le Grenier pour Mélanie.

 

J'ai ensuite encore accéléré le cours du jeu parce que j'ai presque systématiquement placé le Prévôt devant le Bailli et donc fait avancer celui-ci de deux cases à chaque fois. Comme j'avais l'avantage sur les PP, je n'avais aucun intérêt à ce que la partie ne s'allonge, surtout que Fred commençait à exploiter de manière très rentable la première ligne des faveurs avec  5 PP à chaque gain.

 

1 Laurent 106
2 Frédéric 98
3 Mélanie 70

 

NavegadorNavegador. Je commence la partie à la dernière position avec la carte Navegador. Gaëtan, le premier joueur, a ouvert avec Sailing vers Guiné (or.) Fred, lui aussi navigue mais vers Bahia (sucre.) Mélanie choisira trop tôt Privilege, ce qui fait descendre son niveau d'ouvriers à deux, et qui n'est pas une très bonne idée pour entamer la partie. Je vais donc utiliser la carte Navegador puis Colony pour acheter la colonie d'or la moins chère découverte par Gaëtan.

 

Je vais ensuite augmenter mes ouvriers jusqu'à quatre dans le but d'acheter deux nouvelles colonies d'or avant que les autres ne le fassent. Et presque tout l'or sera entre mes mains avec sept colonies de ce type. Personne ne monopolisera les usines d'or car elles sont réparties entre les trois, ce qui est profitable pour moi car même si le prix de l'or augmentera grâce aux usines, le gain n'est pas pour un seul joueur. L'or ne sera véritablement rentable que pour moi.

 

Voyant Mélanie acquérir plusieurs colonies de sucre, je vais acheter des usines correspondantes. Mes revenus seront d'autant plus juteux quand j'utiliserai l'action Market. Mais malheureusement pour elle, Fred fait la même chose mais comme il joue avant, les profits sur la vente du sucre seront pour lui. Avec deux joueurs en vendant avant moi, la production de sucre me garantit, avec la vente de mon or, un revenu se situant entre 500 et 840 Cruzados. Bien plus que les autres.

 

Tout cet argent me servira à acheter des ouvriers hors de prix (je n'ai qu'une église) et ensuite les chantiers navals par paire à chaque passage sur Buildings. Seul un chantier m'échappe (le premier), car il a été acheté par Gaëtan. Après le passage à la troisième phase de jeu l'exploration s'essouffle (Timor reste inexplorée), les bateaux coûtent cher, et la fin de la partie va se jouer sur le nombre de bâtiments. À partir de ce moment, je vais produire des navires en masse juste pour faire des tours de roues presque complets et ainsi prendre les privilèges restants de manière agressive.

 

Mes trois domaines de développement seront rentabilisés à leur maximum avec tous les privilèges possibles. Avoir choisi un mélange de colonies et d'usines n'est pas forcément une bonne stratégie (car cela fait potentiellement moins de points), mais dans cette partie les revenus étaient tous simplement énormes pour moi vu la répartition des colonies de sucre et des usines d'or.

 

  Laurent Frédéric Gaëtan Mélanie
Navires 0 3 0 0
Ouvriers 6 9 5 4
Argent 10 7 10 12
Colonies 28 4 16 21
Usines 35 20 32 6
Explorateurs 0 5 20 28
Chantiers navals 54 3 10 3
Églises 3 63 5 3
TOTAL 136 114 98 77

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour les curieux, en ce qui concerne la table jouant à Mégawatts, et parce qu'ils m'ont demandé de les mettre ici, voici les résultats :

 

    villes connectées villes alimentées
1 Vincent D 17 17 3
2 Vanessa 16 16 24
3 François 15 15 25
4 Antoine 12 12 9

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 07:39

Soirée au club Esprits joueurs  avec deux bons gros jeux comme on aime bien :

 

NavegadorNavegador. Je suis le troisième à jouer et mon départ se fait plutôt bien de mon côté avec Sailing en ouverture, et Colonize le tour suivant pour gagner une colonie avec de l'or. François dès le premier tour, et grâce à la carte Navegador (*), fait la même chose mais pour une colonie avec du sucre. Par contre, pour les deux autres, l'ouverture choisie est plus malheureuse avec Workers, ce qui explique pourquoi nous avons pu coloniser à moindre frais malgré nos positions dans l'ordre du tour.

Choisir Workers implique que le deuxième choix d'action est plus délicat car Colony et Privilege ne sont pas bons à ce moment et même Market n'est pas profitable avec seulement une usine. Par contre, pour François et moi-même, Market est plus intéressant grâce à notre première colonie.

Mes revenus générés par mes colonies vont financer les achats de mes suivantes et je vais finir par avoir sept colonies d'or. Les usines de production d'or que mes adversaires ont achetées me garantissent des revenus bien supérieurs aux leurs. Ce qui m'avantage est que ces usines sont partagées entre eux trois, je n'ai donc qu'a attendre que le niveau remonte à une valeur intéressante. Si un seul joueur avait pu monopoliser ces usines, il aurait pu me concurrencer financièrement.

La deuxième phase de jeu est déclenchée très tôt par Frédéric qui ne trouve pas d'autres sources de revenus, et vu que je suis le plus riche, je suis celui qui est le moins impacté par le changement du prix des bateaux et ouvriers. Tout mon argent me sert à acheter des églises et des ouvriers. Une fois que mon niveau d'ouvriers est confortable, je commence à acheter des usines de sucres pour profiter de l'effet des colonies de sucre de François sur le marché.

Lors de la troisième phase, mon niveau élevé d'ouvriers me permet de choisir l'action Privilege presque à chaque tour sur la roue d'action et mes églises et colonies seront bonifiées au maximum, seul un privilège sur les usines m'échappe car il est pris par Mélanie même si je n'en avais pas vraiment besoin.

En voyant tous les bateaux de Fred devant Nagasaki, je sacrifie un des miens pour aller sur Market et lorsqu'il déclenche effectivement la fin de la partie, je sacrifie mes deux derniers navires pour aller de nouveau sur Market. Ces deux ultimes actions portent mes fonds à plus de 2000 cruzados qui me donneront 10 points de victoire. Je termine avec douze colonies et cinq églises qui me fourniront le plus gros de mes points.

 

(*) On a ici une erreur de règles, il est interdit d'utiliser la carte Navegador dès le premier tour, mais François n'y avait jamais joué et ça m'est complétement sorti de la tête.

 

  Laurent Frédéric Mélanie François
Navires 0
1
1
1
Ouvriers 9
4 4 6
Argent 10 4 9 6
Colonies 48 16 18 12
Usines 21 9 15 24
Explorateurs 8 20 35 5
Chantiers navals 3 63 3
3
Églises 45 3 3 27
TOTAL 144
120
88
84

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MégawattsMégawatts. On joue sur la carte de la France avec les régions nord et sud-est éliminées. J'ai essayé de limiter mes dépenses sur les premières centrales et sur les ressources alors que les trois autres en stockent au maximum de la capacité des centrales. Ça a créé un léger déséquilibre financier qui a été en ma faveur lorsque je devais enchérir sur une centrale dont j'avais vraiment besoin.

Cela m'a d'ailleurs permit de jouer toute la partie avec une capacité d'alimentation brute supérieure à mes besoins (et donc, de mieux gérer l'arrivée des centrales.) Ces économies m'ont aussi permis de continuer à acheter les déchets ménagers alors que François essayait de maintenir des prix artificiellement haut par rapport à ses besoins réels. Ce qui n'a fait que creuser l'écart et il a finalement du lâcher les centrales à déchets.

Dès que l'on est entré dans l'étape 3, je me suis installé à la dernière place dans l'ordre du tour. La capacité brute de mes centrales me permettait de revenir rapidement dans la course en cas de problème. Cela avait aussi l'avantage d'être le dernier lors de ce qui a été la dernière phase d'enchères, et j'ai à l'issue de celle-ci trois centrales qui peuvent alimenter chacune six villes et tout ça pour deux charbons, un uranium et trois poubelles.

Eux, ne sont qu'à 17 villes théoriquement alimentables. J'ai pu facilement construire les trois nouvelles villes qui m'ont fait passer de 15 à 18 puisqu'il me restait près de 140 elektros et que trois connexions à très bas prix étaient à ma portée. Je n'aurais pas pu l'emporter avec 17 villes puisque Fred était le plus riche, j'aurais fini deuxième.

Ce jeu est vraiment excellent. La prochaine fois, on s'occupera du Québec…

 

    villes connectées villes alimentées
1 Laurent 18 18
51
2 Frédéric 17 17 111
3 François 17
17
68
4 Mélanie 17 17 40

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