16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 07:39

Soirée au club Esprits joueurs  avec deux bons gros jeux comme on aime bien :

 

NavegadorNavegador. Je suis le troisième à jouer et mon départ se fait plutôt bien de mon côté avec Sailing en ouverture, et Colonize le tour suivant pour gagner une colonie avec de l'or. François dès le premier tour, et grâce à la carte Navegador (*), fait la même chose mais pour une colonie avec du sucre. Par contre, pour les deux autres, l'ouverture choisie est plus malheureuse avec Workers, ce qui explique pourquoi nous avons pu coloniser à moindre frais malgré nos positions dans l'ordre du tour.

Choisir Workers implique que le deuxième choix d'action est plus délicat car Colony et Privilege ne sont pas bons à ce moment et même Market n'est pas profitable avec seulement une usine. Par contre, pour François et moi-même, Market est plus intéressant grâce à notre première colonie.

Mes revenus générés par mes colonies vont financer les achats de mes suivantes et je vais finir par avoir sept colonies d'or. Les usines de production d'or que mes adversaires ont achetées me garantissent des revenus bien supérieurs aux leurs. Ce qui m'avantage est que ces usines sont partagées entre eux trois, je n'ai donc qu'a attendre que le niveau remonte à une valeur intéressante. Si un seul joueur avait pu monopoliser ces usines, il aurait pu me concurrencer financièrement.

La deuxième phase de jeu est déclenchée très tôt par Frédéric qui ne trouve pas d'autres sources de revenus, et vu que je suis le plus riche, je suis celui qui est le moins impacté par le changement du prix des bateaux et ouvriers. Tout mon argent me sert à acheter des églises et des ouvriers. Une fois que mon niveau d'ouvriers est confortable, je commence à acheter des usines de sucres pour profiter de l'effet des colonies de sucre de François sur le marché.

Lors de la troisième phase, mon niveau élevé d'ouvriers me permet de choisir l'action Privilege presque à chaque tour sur la roue d'action et mes églises et colonies seront bonifiées au maximum, seul un privilège sur les usines m'échappe car il est pris par Mélanie même si je n'en avais pas vraiment besoin.

En voyant tous les bateaux de Fred devant Nagasaki, je sacrifie un des miens pour aller sur Market et lorsqu'il déclenche effectivement la fin de la partie, je sacrifie mes deux derniers navires pour aller de nouveau sur Market. Ces deux ultimes actions portent mes fonds à plus de 2000 cruzados qui me donneront 10 points de victoire. Je termine avec douze colonies et cinq églises qui me fourniront le plus gros de mes points.

 

(*) On a ici une erreur de règles, il est interdit d'utiliser la carte Navegador dès le premier tour, mais François n'y avait jamais joué et ça m'est complétement sorti de la tête.

 

  Laurent Frédéric Mélanie François
Navires 0
1
1
1
Ouvriers 9
4 4 6
Argent 10 4 9 6
Colonies 48 16 18 12
Usines 21 9 15 24
Explorateurs 8 20 35 5
Chantiers navals 3 63 3
3
Églises 45 3 3 27
TOTAL 144
120
88
84

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MégawattsMégawatts. On joue sur la carte de la France avec les régions nord et sud-est éliminées. J'ai essayé de limiter mes dépenses sur les premières centrales et sur les ressources alors que les trois autres en stockent au maximum de la capacité des centrales. Ça a créé un léger déséquilibre financier qui a été en ma faveur lorsque je devais enchérir sur une centrale dont j'avais vraiment besoin.

Cela m'a d'ailleurs permit de jouer toute la partie avec une capacité d'alimentation brute supérieure à mes besoins (et donc, de mieux gérer l'arrivée des centrales.) Ces économies m'ont aussi permis de continuer à acheter les déchets ménagers alors que François essayait de maintenir des prix artificiellement haut par rapport à ses besoins réels. Ce qui n'a fait que creuser l'écart et il a finalement du lâcher les centrales à déchets.

Dès que l'on est entré dans l'étape 3, je me suis installé à la dernière place dans l'ordre du tour. La capacité brute de mes centrales me permettait de revenir rapidement dans la course en cas de problème. Cela avait aussi l'avantage d'être le dernier lors de ce qui a été la dernière phase d'enchères, et j'ai à l'issue de celle-ci trois centrales qui peuvent alimenter chacune six villes et tout ça pour deux charbons, un uranium et trois poubelles.

Eux, ne sont qu'à 17 villes théoriquement alimentables. J'ai pu facilement construire les trois nouvelles villes qui m'ont fait passer de 15 à 18 puisqu'il me restait près de 140 elektros et que trois connexions à très bas prix étaient à ma portée. Je n'aurais pas pu l'emporter avec 17 villes puisque Fred était le plus riche, j'aurais fini deuxième.

Ce jeu est vraiment excellent. La prochaine fois, on s'occupera du Québec…

 

    villes connectées villes alimentées
1 Laurent 18 18
51
2 Frédéric 17 17 111
3 François 17
17
68
4 Mélanie 17 17 40

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commentaires

F
<br /> Bon, je sais à présent que commencer par workers à Navegador est une très mauvaise idée, m'enfin content d'avoir quand même bien remonté au score en dépit de cette erreur de départ :-)<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Oui, avoir foncé sur les chantiers navals était très bien. Il te manquait juste un explorateur ou quelques colonies.<br /> <br /> <br /> <br />

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