On est au club Esprits joueurs pour une partie planifiée de Mégawatts. Mais avant que tout le monde arrive, on joue une rapide partie de Cargo Noir. Pour terminer, on est cinq à lancer des galions et des corsaires avec Korsar.
• Cargo Noir. Respectant ma règle d'or "Plus d'actions = Plus d'action" que j'ai développée en jouant à Agricola, Hansa Teutonica ou Norenberc, je m'achète dès que possible un Cargo supplémentaire. Les autres achètent tous des cartes Syndicat ou Entrepôt.
C'est seulement ma deuxième partie et encore une fois à cinq, mais c'est assez tendu pour se procurer des marchandises. On ne laisse pas facilement quelqu'un s'emparer d'un lot sans rien faire. Je ne vais pas hésiter à me placer directement sur un port avec quatre ou cinq pièces, histoire de dissuader les autres de marcher sur mes plates-bandes, mais il y a toujours bien Mélanie qui vient au-dessus.
Je n'ai pas d'entrepôt, mais je me procure de nouveau un cargo. Après avoir obtenu de nombreuses marchandises, je suis obligé de les échanger, mais plusieurs petites cartes font ici plus qu'une grosse et ce n'est pas la Banque que Vincent achète qui va changer les choses. Un dernier achat modeste me fait passer juste devant.
Mélanie et Fred sont départagés sur la plus grosse carte gagnée en faveur de celui-ci grâce à la carte "Amis" contre un Tripot.
1 | Laurent | 95 | |
2 | Vincent D | 85 | |
3 | Frédéric | 70 | (55) |
4 | Mélanie | 70 | (25) |
5 | Vanessa | 40 |
• Mégawatts Brésil. Encore une fois et trois jours à peine après ma dernière partie, on est quatre à jouer à Mégawatts. Mais cette fois sera la première sur la carte du Brésil. Une carte avec laquelle les centrales à déchets ménagers (ici appelée centrales au biogaz) sont mises en avant. Aucune d'entre elles ne peut être écartée lors de la préparation du deck et le biogaz arrive sur le marché des ressources plus abondamment que les autres carburants.
On décide d'écarter les régions de l'est : la jaune (Amazonie) et la brune (Mato Grosso et Rio Grande do Sul.) Les placements initiaux se font sans problème : Vanessa et moi allons nous partager la côte est et Antoine et François choisissent le sud où des villes sont reliées entre-elles avec des coûts de connexions nuls.
Pas vraiment de blocage lors de cette partie, mis à part la tentatite d'Antoine pour encercler François mais l'étape 2 arrive juste après et l'effet n'est pas trop pénalisant.
L'arrivée des centrales à déchets (ici le biogaz, donc) est un moment d'attention particulier car elle permettent de faire des économies non négligeables sur le marché des ressources quand on les compare aux centrales à charbon et dans une moindre mesure celles au pétrole. La centrale n°30 (3 biogaz —> 6 villes), encore elle (cf dernière partie), me tente énormément mais je ne suis pas le seul évidemment. Et même si j'avais mis un peu d'argent de côté dans le but de l'acquérir, lorsqu'elle est enfin mise aux enchères je vais laisser tomber lorsque son prix dépasse les 45 elektros que j'étais prêt à payer. François et Vanessa montent les enchères jusqu'à ce qu'elle l'emporte avec la somme de 100 elektros.
Je vais donc me rabattre sur des centrales consommant du pétrole et/ou du charbon, plus onéreux certes, mais comme je suis souvent le premier à me servir sur le marché des ressources, c'est quand même plus avantageux que si je m'étais obstiné à acheter la centrale n°30.
Quand nous sommes dans l'étape 3, l'uranium et le biogaz sont les ressources les plus économiques et le charbon la plus rare. Quand François peut alimenter 15 villes et nous moins, il fait ses calculs pour voir s'il sait connecter les 17 villes nécessaires pour terminer la partie, mais il est trop court d'une connexion. Il va donc choisir de ne rien construire du tout et passe donc dernier joueur pour le dernier tour d'enchère.
Là encore, une centrale au biogaz (3 biogaz —> 7 villes) va partir pour très cher. 95 elektros, c'est le prix qu'elle atteindra et c'est encore une fois Vanessa qui dépense autant. Avec deux centrales achetées à des prix très élevés, cela fait une personne en moins à surveiller car je doute qu'il lui reste suffisamment d'elektros pour réaliser les dernières connexions.
Je ne peux pas empêcher François d'atteindre une capacité d'alimentation de 18 villes, mais je suis capable d'en faire autant. Mes dernières centrales seront : deux au pétrole et une nucléaire permettant à elles trois d'alimenter 18 villes pour 5 pétroles et 1 uranium.
Je suis premier joueur à ce moment et c'est donc moi le dernier à connecter. Il y a un léger risque que je n'atteigne pas 18 villes selon ce que vont faire les trois autres. Mais comme prévu, Vanessa s'arrête tôt et il me reste de la place. Mais François a plus d'argent que moi.
villes connectées | villes alimentées | € | ||
1 | François | 18 | 18 | 17 |
2 | Laurent | 18 | 18 | 5 |
3 | Antoine | 16 | 16 | 19 |
4 | Vanessa | 15 | 15 | 10 |
• Korsar. On aime bien ce petit jeu qui est idéal pour terminer une session. C'est facile de convaincre les gens qui veulent partir de rester encore un petit peu :
—"Bon, on va y aller nous."
—"Ah bé non, on va faire une petite partie de Korsar. Ça va vite."
—"Bon allez, OK."
1 | Vincent D | 25 |
2 | Antoine | 23 |
3 | Laurent | 22 |
4 | Vanessa | 16 |
5 | François | 12 |