Chez Méléfred…
Fraels, Hellrick, Mildiou, SuperChaton.
90 minutes de pose de cloches.
Je commence par faire mon ouverture habituelle, c’est-à-dire collecter un tissu, puis une bière, construire un nouveau bateau et ensuite tout vendre pour 400 livres (nous jouons à Londres). Cela manque d’originalité, mais je trouve ça suffisamment efficace pour m’assurer un début de partie confortable. (Je crois que j’ai écrit ce même paragraphe pour chaque compte-rendu d’Hamburgum, soulignant encore le manque d’originalité.)
Ma manière de jouer présente vite une grande différence par rapport aux autres : je ne fais aucun bâtiment. L’essentiel de ma stratégie est de produire des ressources, les vendre pour acheter des marchandises afin de faire des donations là où se trouvent encore les tuiles qui m’intéressent.
C’est une procédure que j’ai déjà utilisée par le passé et je me pose la question sur l’utilité de construire des bâtiments. Cela demande du temps et des matériaux (un bois et une brique par bâtiment), que je préfère consacrer aux donations.
En parlant des donations, puisque mes adversaires ont des bâtiments, ils privilégient justement les tuiles qui les valorisent. Soit pour un type particulier de bâtiments, soit pour le nombre de ceux-ci dans une paroisse. Ce qui me laisse bien souvent l’occasion de ramasser les autres qui me conviennent. C’est un avantage indéniable alors qu’ils sont de leur côté en concurrence sur certains types de bâtiments et qu’ils veulent tous les mêmes tuiles donations.
En ayant trois ou quatre navires à quai, j’arrive à deux reprises à faire les trois premières donations dans une paroisse et je prends à chaque fois les mêmes tuiles : la première pour cinq PVs , la deuxième pour les navires que je valide immédiatement pour six ou huit PVs avant qu’ils ne quittent le port, et la troisième, que je préfère et qui est souvent délaissée par les autres ; celle qui donne un PV par tuile donation déjà possédée. J’ai bien vite une quinzaine de points d’avance…
Un dernier avantage de ne posséder aucun bâtiment, est la facilité à faire l’ultime donation dans une paroisse. Je me dispense du coût des £10 par bâtiment possédé. Ce qui me permet d’être opportuniste à partir du moment où je possède une cloche car je ne dois pas me soucier de posséder l’argent nécessaire (£10 x 0). C’est d’ailleurs comme cela que je termine la partie, même si je récupère de la sorte deux tuiles donations qui ne me rapportent aucun point, mis à part les deux PVs supplémentaires pour la dernière tuile que je conservais encore non validée : une qui donne un point par tuile (encore une).
Comme à Navegador, du même auteur, celui qui utilise une stratégie seul est fortement avantagé par le manque de concurrence.
Fin de la partie : Fraels en avant plan (beaucoup de bâtiments) et Mildiou à droite (beaucoup de donations).
Mildiou (Laurent) | 92 | ||
Fraels (François) | 58 | ||
SuperChaton (Mélanie) | 57 | ||
Hellrick (Frédéric) | 53 |