• Mégawatts Espagne et Portugal. Quand on est six, on joue à quoi ? À Mégawatts bien sûr. C'est la première partie sur cette carte qui comporte une région sans nucléaire, le Portugal. Une particularité dans le cours de la partie est l'arrivée sur le deck des centrales de trois écologiques (les 18, 22 et 27) lors du passage vers l'étape 2. À partir de cette même étape, l'uranium arrive massivement, cinq par tour, pour ensuite retomber à deux par tour. Lors de la première étape, il n'y a pas de renouvellement d'uranium dans le marché des ressources.
On a décidé d'écarter la région brune. J'achète la plus grosse centrale (la 10) nécessaire pour passer premier joueur et ainsi avoir l'occasion de me placer en dernier sur la carte. Le but derrière tout ça est de me choisir un endroit où je serais idéalement hors de tout blocage. Et bien, ça n'a pas marché… En m'installant à Lisboa et Setubal, je vais être enfermé au troisième tour. Et avec des coûts de connexions plutôt élevés sur cette carte, ça revient cher de s'en sortir.
Vincent, lui, au premier tour nous lâche pour la première fois dans cette partie : "Je vais essayer un truc là…" et il ne connecte aucune ville au premier tour de jeu. On est tous un peu étonné, même si je vois où il veut en venir. Il espère acheter dès le deuxième tour, une centrale de haut niveau grâce à son argent économisé et surtout en étant dernier à proposer une centrale à l'achat. Ça n'a pas marché aussi bien qu'il aurait pu l'espérer, même si au final ça lui a quand même été bénéfique.
De mon côté, et dans l'espoir d'économiser des elektros, je fais l'acquisition d'une éolienne alimentant quatre villes. Je vais me permettre le luxe de ne pas acheter des ressources pendant deux tours, et avec les économies faites, me sortir du Portugal dans lequel je suis coincé.
François s'est gardé le meilleur emplacement possible avec Castellón de la Plana puis, il s'installe sur les villes de la côte est en se gardant le nord de la région rose pour plus tard. Vanessa et Mélanie se placent au sud et ne tarderont pas à contribuer à ma situation de blocage dès qu'elles sont obligées de remonter vers le nord.
Dès que l'étape 3 commence, je suis plus libre dans mes placements et je ferais la course en tête avec Vincent. Mais les coûts élevés que je dois payer additionnés au tarif de mes ressources font que je me fais distancer au final et même dépasser par Mélanie et Vanessa. Je suis trop court de deux elektros pour connecter ma quinzième ville, mais même si j'avais été capable de le faire, ma position dans le classement final n'aurait pas changé. J'aurais dû rester derrière un ou deux tours de plus pour mieux revenir avec des ressources moins chères.
La carte de l'Espagne et Portugal est plus difficile à ce qu'il ne paraît de prime abord à cause de la moyenne des coûts de connexions tendant vers le haut. Et dans ces conditions, les choix des centrales sont déterminants.
villes connectées | villes alimentées | € | ||
1 | Vincent D | 16 | 16 | 2 |
2 | Vanessa | 15 | 15 | 9 |
3 | Mélanie | 15 | 15 | 5 |
4 | Laurent | 14 | 14 | 22 |
5 | François | 14 | 14 | 2 |
6 | Frédéric | 9 | 9 | 0 |
• Korsar. Deux petites parties rapides pour terminer la soirée. Je n'y ai pas pensé sur le coup, mais on aurait dû normalement y jouer par équipes de deux. Mais ça a plutôt bien marché quand même.
Mon problème à ce jeu est que j'ai tendance à snober les galions de faibles valeurs. Même si parfois, cela peut fonctionner (lors de la seconde partie, je totalise 20 points avec seulement trois galions), il vaut quand même mieux ne pas hésiter à attaquer tout ce qui flotte car 2 + 2 + 2 +3 + … = plus de points qu'avec ma méthode.
1 | François | 27 | 1 | Mélanie | 22 | |
2 | Mélanie | 18 | 2 | Laurent | 20 | |
3 | Vincent D | 16 | 3 | Vanessa | 17 | |
4 | Laurent | 12 | 4 | Vincent D | 13 | |
5 | Frédéric | 6 | 5 | François | 12 | |
6 | Vanessa | 3 | 6 | Joe la loose | -1 |