5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 08:47

Mons, en Belgique. Ma ville. Tous les deux ans s'y déroule cet événement incontournable pour certains. Trois jours de marché "médiéval" où l'on peut trouver de quoi se déguiser costumer, trois soirées de concerts thématisés "fantastique" que l'on n'écouterait nulle part ailleurs. Un grand hall où déambulent des gens costumés en troll, gobelin, steampunk. Des cornes et des oreilles de chats tous les deux mètres. Et finalement, ce qui nous intéresse ici, un espace jeux. Des éditeurs font le déplacement et une large zone est consacrée aux prototypes.

Trolls et légendes 2015

Crossing. Un prototype avancé puisque le jeu est terminé mais pas encore en vente. Un jeu de majorité et de rapidité. Un mélange qui fonctionnera à merveille avec un jeune public, ce qui fût le cas puisque mes deux enfants ont apprécié.

Trolls et légendes 2015

Splendor. On glisse sur la table d'à côté. Ce n'est pas nouveau, mais je ne l'avais pas encore essayé jusqu'ici. Je comprends les qualités de ce jeu et ce qui en fait un succès commercial, mais ce n'est pas pour moi.

Trolls et légendes 2015

Valhala. Remontons un peu le temps… Cartazimut 2014, un autre convention locale. Mes enfants jouent à ce prototype et viennent aussitôt me voir pour que je l'essaie car ils le trouvent excellent. Malheureusement, je ne peux pas puisque j'organisais un tournoi à ce moment (The Spoils). De retour à la maison, ils m'en parlent à nouveau. Je me dis qu'il y a quelque chose à surveiller.

 

En marchant entre les tables, ma fille reconnaît l'auteur et comme la table vient de se libérer, on s'y installe aussitôt. Cela s'explique assez vite, et pourtant le jeu offre quelque chose d'intéressant. Il y a de la pioche aléatoire dans un paquet, du choix de rôles, et de la prise de majorités. Cinq combats seront résolus dans un ordre différent à chaque tour, la victoire est attribuée selon les valeurs concernées sur les cartes que l'on pose devant soi. Après une victoire, on a le droit de sacrifier une de ses cartes. C'est notre guerrier qui, tel un héros, gagne sa place au Valhala. Ce héros représente une valeur en points de victoire.

 

Je ne vais pas aller plus loin dans l'explication et vous n'avez qu'à me croire sur parole si je vous dis que le prototype vaut le coup d'être essayé si vous en avez l'occasion. Mes enfants avaient aimé leur première partie. Et moi aussi. Je souhaite du succès à son auteur qui commence à contacter des éditeurs.

Trolls et légendes 2015Trolls et légendes 2015
Trolls et légendes 2015

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 12:00

Mons-en-Barœul, Ludinord. Deuxième fois que je me rends à ce festival. L'organisation est absolument exemplaire. Infrastructures, animateurs, choix des jeux… Tout est parfait. J'y suis allé les deux jours et je vais faire un petit compte-rendu des jeux que j'ai essayés.

 

Taluva. Un classique que je n'avais jamais pratiqué. Les principaux arguments mis en avant lors de cette démonstration furent d'ordre esthétique. C'est vrai que c'est beau. Mais au delà de ça, les qualités intrinsèques du jeu sont évidentes. Clairement, on comprend aussi assez vite que Taluva gagne encore en qualité lorsque tous les joueurs ont un peu d'expérience. Malgré tout cela reste extrêmement simple à jouer si on choisit de le faire en dilettante.

Ludinord 2015

Dogs of War. Des belles figurines, des cartes, et un élégant matériel dans l'ensemble. Le tout édité par Edge. Typiquement le genre de jeu qui ne m'attire pas du tout. Mais on s'installe quand même et l'explication me fait changer d'avis immédiatement. Puis je remarque que l'auteur est Paolo Mori, le monsieur qui a fait Vasco da Gama, que j'adore. Cela m'apprendra à avoir des préjugés stupides uniquement sur base de l'apparence d'un jeu.

Ludinord 2015

Alien Frontiers Aurora. Un jeu du style pose d'ouvriers, style que j'apprécie tout particulièrement, mais que je n'avais jamais essayé. C'est Stéphane, qui avait participé au premier tournoi de The spoils que j'ai organisé qui se charge ici de l'explication. C'est effectivement du classique dans le genre. Agréable, mais je ne pense pas que je pourrais en faire plusieurs car je n'ai pas trouvé qu'il y avait énormément de voies stratégiques différentes. Cette dernière remarque est bien sûr à modérer puisque je n'ai fait que deux parties sur le week-end et que je peux me tromper.

Ludinord 2015

Art Collector (Prototype). Des cartes représentant des œuvres d'art sont étalées sur la table. Et celle-ci se libère au moment où l'on passe devant. L'auteur souriant nous invite à nous asseoir. Je le dis tout de suite, cela m'a fait immédiatement penser à Modern Art de Reiner Knizia. Ici, il y a des dés que l'on va lancer et garder cachés derrière notre paravent. C'est avec ces valeurs que l'on va participer aux enchères. Bien sûr, certaines demandent de faire la mise la plus basse. En ce qui concerne le décompte, chaque famille d'œuvres en a un qui lui est propre. Intéressant. L'auteur avait quelques rendez-vous avec des éditeurs, j'espère qu'il aura du succès.

Ludinord 2015

Cacao. Un jeu récent et familial de Filosofia qui s'explique en moins de cinq minutes et qui se joue très vite. C'est de la pose de tuiles avec un système de déclenchements de bonus. C'est sympa comme jeu introductif, le genre de boîte qui va se vendre à la pelle tellement c'est simple et efficace.

Ludinord 2015

L'auberge sanglante (Prototype). J'avais déjà fait une première partie lors de la précédente édition de Ludinord. Ici, les illustrations sont terminées et le style adopté donne une identité particulière au jeu et à son thème. Mécaniquement, et après un petit temps d'adaptation, c'est original. Il y a une courbe d'apprentissage évidente et c'est ce qu'on demande à un jeu. Il faut faire des choix entre qui recruter dans notre bande de malfrats, qui tuer dans l'auberge, quelles chambres laisser libres, être prudents avec les descentes de policiers. J'ai vraiment hâte d'en refaire une partie au calme pour en profiter pleinement.

Ludinord 2015

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 09:07

Mons-en-Barœul, Ludinord. C'est la première fois que je me rends à ce festival admirablement bien organisé. L'ambiance est excellente, de quoi manger, deux boutiques, mais surtout plein de tables pour jouer. Car ici, l'important est bien de jouer. Ce n'est pas comme à Essen, les parties se jouent jusqu'à la fin. D'autant que les animateurs, les sympathiques "t-shirts jaunes", connaissent leur sujet et expliquent les règles des jeux avec clarté.

 

Mais il y a aussi des éditeurs, et surtout des éditeurs qui font tester leur prototypes. Ce fut l'occasion pour moi et mes amis de découvrir Deus et l'Auberge sanglante d'un de nos éditeurs préférés : Pearl Games. Bien que le second nous a également conquis, je voudrais m'attarder sur le premier qui nous a plus qu'emballé. Disons que l'on a commencé à ce moment là notre liste d'achat pour Essen.

 

Deus, c'est un jeu de "Civilisation" qui se joue autour d'une heure de jeu. Un plateau modulable qui reprend divers terrains offrant des ressources différentes si les bâtiments adéquats y sont construits. Il y a aussi un plateau de jeu personnel sur lequel les bâtiments que l'on peut construire attendent leur heure. Au dessus de ce plateau, on y joue des cartes selon différents domaines de développement : commerce, production, science, civil, militaire et des temples.

Proto-découverte : DeusProto-découverte : Deus
Proto-découverte : DeusProto-découverte : Deus

Attention ! Ceci est un proto et tout ce que vous pouvez voir ici est bien évidemment en cours de développement et est donc susceptible à des changements. D'ailleurs, voici un petit défi : pouvez-vous identifier de quels jeux sont issus les différents composants de ce prototype ? Sélectionnez la ligne de texte ci-dessous pour faire apparaître les réponses.

 

Solution — Cases du plateau : Smallworld. Pièces : Caylus. Points de victoires : Troyes. Temples : Antique Duellum. Dos des cartes : Ginkgopolis. Pour les pièces en bois : plein d'autres…

Lorsque l'on joue une carte, deux choses se produisent. On place d'abord un bâtiment sur le plateau, si je joue une carte bleue, je peux alors construire un bâtiment civil. Ensuite, la carte que je viens de poser déclenche son effet. Plus exactement, toutes les cartes de même couleur se déclenchent en partant du bas vers le haut. La première carte jouée s'activera donc à chaque fois qu'une nouvelle sera posée par dessus. Et bien évidemment, cela va permettre toute une série de combinaisons intéressantes.

 

Il y a une autre action possible : l'offrande divine. Cela consiste en la défausse d'un nombre de cartes dont seule une couleur sera considérée. Et chaque couleur offre un bonus différent ; de l'argent, des ressources, des nouveaux bâtiments, etc. En plus de ce bonus, l'offrande permet de reconstituer sa main à cinq cartes. De quoi trouver les Temples qui valoriseront votre développement à l'instar des bâtiments de prestige de Tournay.

 

Il y aurait beaucoup à dire encore, ceci n'est pas une description complète et encore moins une critique. Mais je ferais un article détaillé lorsque le jeu sera finalisé. Encore une nouvelle perle.

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