• Norenberc. Coïncidence, après ma partie à cinq joueurs de ce week-end, mon père me réclame de jouer à Norenberc. Comme je l'ai indiqué la dernière fois, à deux joueurs ce jeu ne perd aucunement de sa saveur, et a juste l'avantage d'être plus court. Ce qui est idéal pour enchaîner deux parties de suite.
Les cours des marchandises ne permettront pas de s'enrichir de manière importante. Dans ces conditions, le recrutement est d'autant plus valorisé pour la prime qui l'accompagne.
Mon père va commencer par engager un Apprenti qui permet de gagner 1 PP supplémentaire s'il finit second pour la majorité d'une guilde en fin de partie, et avec les 2 PP qu'il lui apportera, il sera rentable.
Je ne maîtrise pas du tout la première manche, je gère très mal mes dépenses mais j'arrive malgré tout à gagner les faveurs de la guilde prestigieuse. Mais je pensais en gagner deux, et il me reste… zéro thalers.
La deuxième manche n'offre absolument aucun moyen de s'enrichir en revendant ses marchandises, les maîtres des guildes ont soit la même valeur que précédemment ou bien varient seulement de un.
La troisième manche a pour caractéristique de n'avoir que des artisans de valeur deux comme maîtres de guildes. Et dans les chambre des invités, pas de grosses valeurs non plus. Deux citadins sont dans ces conditions assez intéressants : un Contremaitre qui donnera 1 PP pour chaque artisan de valeur 2 et dans un moindre mesure un second Contremaitre mais pour les artisans de valeur 4. Grâce à l'ordre du tour je vais recruter le premier (qui me donnera 4 PP) et mon père le second.
Lors de la dernière manche, je vais réaliser plus que mes objectifs en remportant mon sixième blason, ce qui compensera les 5 PP que mon père gagne pour être le joueur le plus riche.
Laurent | Fernand | |
Bonus des citadins | 4 | 2 |
Majorité des artisans | ||
—Brasseurs | 6 | 4 |
—Boulangers | 6 | 4 |
—Cordonniers | 3 | 6 |
Valeur des artisans de 30+ | 0 | 0 |
Tous les types d'artisans | 5 | 5 |
Joueur le plus riche | 0 | 5 |
Collection de blasons | 14 | 5 |
TOTAL | 38 | 31 |
• Deuxième partie, donc. Et les possibilités d'enrichissement, même s'il elles sont possibles, ne sont pas très nombreuses et ne seront exploitables qu'à la troisième manche. Cette fois, c'est le contraire : ma première manche sera très bonne mais la dernière pas autant que je l'avais escompté.
Rien de notable dans la première moitié de la partie, si ce n'est que je suis obligé d'étaler mes actions en n'en jouant qu'une seule par tour. Et c'est à chaque fois pour vendre une unique marchandise pour ensuite en acheter une seule, et ce pour m'adapter aux différences de marchandises possédées par nous deux. C'est le manque d'argent qui m'oblige à agir de la sorte.
Je suis sensé remporter les faveurs des Boulangers, mais il vient de gagner des thalers et il lui reste des agents pour éventuellement acheter des pâtisseries. À ce moment, je comptais recruter un Brasseur invité chez les Boulangers pour atteindre un total de 30 pour mes Brasseurs possédés. Cela me donnerais 2 PP supplémentaires, mais le risque de perdre une pâtisserie alors que mon père pourrait en acheter est trop grand. Je ne fais donc pas ce recrutement et achète deux pâtisseries additionnelles pour gagner les deux artisans Boulangers (maître + celui du dessous) qui me donneront la majorité.
Mes derniers recrutement visent des artisans de fortes valeurs pour remporter ou renforcer mes majorités pour le décompte final, mais je ne reçois pas ou peu de thalers avec la prime de recrutement, mon père fait tout l'inverse.
Puisque nos collections de blasons sont équivalentes, ce sont les 5 PP attribués au joueur le plus riche qui désignent le vainqueur. Et grâce à ses recrutements motivés par la prime et non l'invité, il a gagné de quoi prétendre à ce titre.
Fernand | Laurent | |
Bonus des citadins | 1 | 0 |
Majorité des artisans | ||
—Brasseurs | 3 | 6 |
—Boulangers | 3 | 6 |
—Cordonniers | 6 | 3 |
Valeur des artisans de 30+ | 0 | 0 |
Tous les types d'artisans | 5 | 5 |
Joueur le plus riche | 5 | 0 |
Collection de blasons | 9 | 9 |
TOTAL | 32 | 29 |
Quel jeu, quand même…