• Upon a Salty Ocean. Essen 2011 : À chacun de mes passages devant le stand de Giochix.it, je m'arrête quelques instants pour admirer la beauté de la boîte et du plateau. Ce jeu était sur ma liste, mais celle-ci est longue et je ne comptais pas revenir avec tout ce qui y était inclus.
Après l'avoir vu occuper la première place du GeekBuzz chez Board Game Geek, je me décide à en acheter une copie parce que bon, il est numéro un quand même ! Une fois la boîte dans mon sac, la place de Upon a Salty Ocean au GeekBuzz ne fait que chuter jusqu'à disparaître dans une position abyssale. Bonne pioche ?
Ce n'est que quelques mois plus tard que je me décide à proposer ce jeu et je ne m'attendais pas à quelque chose d'exceptionnel. Effectivement, ce jeu n'est pas à mon sens exceptionnel, mais il est quand même très bon. Il a en tout cas été apprécié par mes deux invités de ce soir.
La magnifique illustration. | Plein de places pour mes kûbenboäs. |
Le principe du jeu est simple : il s'agit d'occuper des positions avantageuses sur le plateau (les bâtiments) et de réaliser quelques actions au bon moment (la pêche et la vente.) C'est tout. Mais ce qui est intéressant, c'est le prix qu'il faut payer pour avoir le droit de réaliser une action.
Il y a huit actions regroupées en quatre catégories. À chaque fois qu'une catégorie est choisie, le prix de l'action augmente de un en partant de zéro. Ce qui veut dire qu'il arrive un moment où il faut se poser la question de la pertinence de jouer une action pour qu'elle reste rentable. La piste de score représente des pièces et le but est de gagner un maximum d'argent tout en en dépensant pour continuer à en gagner.
La partie est découpée en cinq manches qui prennent fin lorsque tous les joueurs passent consécutivement. À la fin d'une de celles-ci des bâtiments proposent un pouvoir, le prix des marchandises est ajusté aléatoirement avec des tuiles événements, des intérêts sont demandés si un joueur est en négatif, et les marqueurs de prix pour jouer une action sont tous remis à zéro. Enfin, un nouvel ordre du tour est établi en donnant la priorité aux joueurs les plus pauvres.
• Le jeu est simple mais il est également très simple de faire n'importe quoi n'importe quand. J'ai très mal joué dans cette première partie. J'ai investi dans le Phare alors que je n'ai encore qu'un seul navire, j'ai obtenu mon deuxième navire trop tard. Je n'ai pas investi dans les bons bâtiments assez tôt (Auberge, Chantier Naval, Académie de la marine) et j'ai souvent payé bien trop cher pour accomplir des actions qui n'étaient pas vraiment indispensables.
François fait un début de partie parfait et il est déjà très riche par rapport à Vincent et moi. Je vais d'ailleurs connaître les joies de l'endettement à deux reprises et mes gains obtenus lors de la vente de mes poissons ne servent pratiquement qu'à me remettre à flot.
Pour ce qui est de la fin de partie, c'est Vincent qui réussit tout. Il est très riche, et il rattrape le retard qu'il avait à Notre-Dame. Ce n'est pas difficile pour lui de dépenser beaucoup pour continuer à gagner beaucoup. C'est le genre de jeu où tout est plus facile pour les riches. Pour un jeu économique, c'est plutôt normal.
Un très bon jeu qui gagne vraiment a être connu, calculatoire mais simple mécaniquement, en plus d'être très beau.
Vincent B | François | Laurent | |
Pièces | 99 | 4 | 15 |
Hôtel de Ville | 0 | 13 | 9 |
Notre-Dame | 35 | 70 | 55 |
Phare | 6 | 4 | 4 |
Saint Maclou | 6 | 3 | 0 |
Vitraux | 0 | 5 | 7 |
TOTAL | 146 | 99 | 90 |
• Ascension: Chronicle of the Godslayer. Comme la dernière fois, je choisis d'acheter plusieurs Mystic (+2 énergies) au dépend des Heavy Infantry (+2 épées) et il n'y a quasiment que des monstres à combattre et très peu de héros et de constructs à acquérir.
Et ce n'est pas ma Cetra, Weaver of Stars (gagner un héros et le placer au dessus du deck) qui m'a m'aidé car je n'ai réussi à recruter que des cartes de base avec son pouvoir.
François | Vincent B | Laurent | |
Honneur | 29 | 45 | 9 |
Deck | 41 | 24 | 46 |
TOTAL | 70 | 69 | 55 |