Spiel '11 — Internationale Spieltage SPIEL — Komm, spiel mit!

Arrivée et ambiance. C'est la première fois pour nous.

Première surprise : le parking. C'est très facile de trouver une place, et à proximité d'une entrée en plus. Deuxième surprise : la file à l'entrée… Il n'y en a pas. On arrive, on paie, on entre, c'est simple et rapide. Nous sommes jeudi et on est là pour deux jours, il n'y a pas trop de monde je trouve. Se déplacer dans les allées n'est jamais difficile et grâce au plan que nous avions préparé, on sait toujours où on doit aller.

C'est grand, très grand et il y a des jeux partout. Mais à côté des stands des éditeurs, il y a aussi pas mal de boutiques de jeux sous cello à prix réduit dans lesquelles on peut trouver des jeux d'un an ou deux bien moins cher. Des boîtes de Dominion (en allemand) à 23 EUR, des Aqua Romana à 9 EUR et un jeu que je cherche depuis des mois : Firenze. Mais ce dernier est à 25 EUR, mais il est partout ! Pour un jeu "introuvable", mes potes se foutent de moi, impossible de faire cinquante mètres sans en voir une pile.

	Des piles de Dominion, dans un labyrinthe de boîtes.
"Il y en a un bien mûr là-haut, je vais vous le chercher."
	Entrée du hall 4. Malgré l'impression que peut donner cette photo, il était plutôt facile de se balader, nous n'avons jamais été coincé par la foule.
BoardGameGeek et leur classement GeekBuzz qui semblait être complètement différent à chacune de mes visites.
	Il y a des grands stands, comme Days of Wonder ou bien encore Queen Games alors que d'autres éditeurs n'ont que quelques mètres carrés.
Comme par exemple l'éditeur belge Flatlined Games qui présente Rumble in the House (ici en modèle géant) et Dragon Rage.
	L'Allemagne, c'est aussi sa gastronomie : saucisses et schnitzels.
Et la bière brassée à Essen. C'est quoi Stauder ? Ça sent plutôt bon…
	À Essen, les filles, on les mets en couleur. Avant...
Et après... Mwouais, je préférais avant.
	Mais non, ce ne sont pas des bonbons ! C'est des kûbenboäs !!
De toutes les formes et de toutes les couleurs.

Premier achat.

Pearl Games : Tournay.

J'ai fait une partie de ce jeu en l'état de prototype au mois d'avril. Il ne nous a pas fallu longtemps pour comprendre que Tournay serait au moins aussi bon que Troyes. Précommandé dès que c'était possible, c'est avec une satisfaction non feinte (ce qui a provoqué l'hilarité du boss de BoardGameGeek qui passait par là) que je pris possession de cette superbe boîte qui sera du plus bel effet à côté de sa grande sœur.

	"Ça fait des heures que j'attendais cette minute, youpie, ça commence."
Chez Pearl Games, c'est tout petit, mais il y a toujours plein de monde.

Krok Nik Douil : Vanuatu.

Vanuatu, j'en ai lu les règles dès qu'elles étaient disponibles. J'ai regardé avec intérêt les deux Tric Trac TV sur l'explication et la partie et une fois mon indifférence sur le thème passée, j'avais très envie de l'essayer voire de me le procurer.

Le système utilisé pour choisir les actions me plaît beaucoup, les voies gagnantes sont multiples et le matériel est très beau et en grande quantité.

J'ai été invité à l'essayer par une demoiselle charmante dont je ne me souviens plus le prénom (¹) (ce n'était pas Julie qui est également très charmante, mais l'autre), et après avoir récupéré les autres en vitesse, on se fait expliquer les règles par l'animateur (dont je ne me souviens non plus le prénom, désolé) (²) qui est bien content de faire ça en français pour une fois.

Même si deux autres de mes amis n'ont pas été très enthousiastes, j'ai pour ma part été conquis par Vanuatu.

VERDICT : Acheté.

(¹) Son prénom est Delphine (Merci Sylvain.) 

(²) C'est Sylvain.

	Julie et Delphine en train d'expliquer et Sylvain qui s'est occupé de nous.
Tout le monde sourit autour de la table, c'est plutôt bon signe, non ? Parce que je vous assure que ça n'a pas toujours été le cas pour les autres jeux (cf Arcanum et MIL 1049.)
	Il y a de la perfidie dans ces yeux là, des yeux de coupables, j'vous l'dis moi ! Rien à voir avec ceux de Julie (en arrière plan) qui n'ont rien de tout ça. ♥

Histogame : Friedrich Jubiläumsausgabe.

Friedrich Jubiläumsausgabe : l'homme aux yeux de poisson, mais qu'est-ce que cette carte est belle. Pour moi qui aime l'histoire, ce genre de plateau de jeu m'attire comme un poisson est attiré par le ver sur son hameçon.

Souvent, les belles cartes historiquement fidèles comme celle-ci sont souvent l'apanage des wargames. Mais moi, le wargame, je ne le pratique pas. On a ici un wargame "light" (j'imagine) avec toute la tactique des déplacements de troupes et le maintien des lignes de ravitaillement. Toutes les nations sont déséquilibrées pour coller à la réalité historique et les combats se font avec l'aide de cartes qui doivent posséder le même symbole (cœur, trèfle, carreau, pique) que la zone où se déroule la bataille.

Vincent B se porte candidat pour l'acquisition et je vais pour ma part prendre König von Siam. Il y a quelqu'un sur les forums de Tric Trac (fdubois) avec qui je partage une affinité en matière de goûts ludiques, et c'est suite à ses interventions sur ce jeu que je me suis décidé à le prendre.

VERDICT : Acheté.

	Ça, c'est du plateau de jeu.
La Prusse, seule contre tous.

Asyncron.

On avait pris un "rendez-vous" pour une explication et un début de partie de Fief vendredi matin. Mais à peine arrivé, les deux tables sont occupées et on nous dit de revenir dans une heure. Heure que l'on a passée chez Histogame. Une heure plus tard, c'est toujours la même chose. Alors, un animateur très commercial nous fait patienter avec Copié Collé, Zéro pour finalement nous expliquer les grandes lignes de Fief sur un coin de table. On est tous convaincu (à part Vincent B) que ce jeu pourrait nous plaire, mais on décide de ne pas l'acheter sur place vu qu'il n'y a ni goodies ni prix spécial.

VERDICT : Peut-être plus tard.

Smiling Monster Games : Jagdfieber.

Un essai qui génère une bonne ambiance et des rires, c'est un essai réussi, non ? Un jeu avec une imagerie enfantine mais qui n'est pas sans intérêt pour un adulte.

VERDICT : Acheté.

	Comment bouffer une carotte sans me faire bouffer mon lapin ?
Comment se débarrasser de son chasseur après qu'il ait fait gagner des points ?

Les déceptions : Arcanum et MIL (1049.)

Christian avait repéré ces deux jeux qu'il avait inclus dans sa liste de ceux qu'il voulait essayer. Arcanum avec ses cartes de tarot et MIL (1049) avec son thème attirant (pour qui aime la chose médiévale.) Pendant qu'ils testent un début de partie d'Arcanum chez Lo Scarabeo, je pars me balader dans les environs. À mon retour, leurs têtes en disent long : personne n'aime. Pas de contrôle avec un hasard des cartes trop prépondérant et les illustrations ne sont pas aussi belles qu'on pouvait imaginer.

VERDICT : Même pas en rêve !

	Les attentes sont grandes pour Arcanum…
Mais la déception l'est plus ! Il y a des jeux qu'on est vraiment content d'avoir pu essayer, ça rend service à tout le monde.

MIL (1049) fait parler de lui. Il est très bien classé au GeekBuzz, et les deux autres jeux du même éditeur (HomoLudicus) aussi (c'est louche.) Ils s'installent à table et là, première surprise : un jeu kûbenboä avec des kûbenplastik !! Quelle hérésie, les meeples aussi sont en dérivé de pétrole.

Même chose que pour Arcanum, je vais faire un tour dans le voisinage. Et à mon retour, même chose que pour Arcanum : ils sont tous déçus. Apparemment, l'explication n'a pas été la meilleure du salon avec un démonstrateur qui donnait l'impression que les joueurs étaient là pour le déranger et qui baragouine dans un anglo-espagnol indigeste.

VERDICT : Nada !

Game Master : Fortuna.

Meredith voulait essayer Fortuna pendant que Christian et Vincent B se faisaient expliquer un wargame quelques mètres plus loin. On est à quatre avec un anglais sympa et après l'explication, on se lance pour quelques tours de jeu. C'est un poids moyen, la stratégie est présente avec le mécanisme de réservation d'une carte.

VERDICT : Acheté.

	On a fait quelques tours de jeu, et après quelques questions le jeu se révèle plutôt fluide.
Le matériel est quand même sympa, mais il y a beaucoup de manipulation pour pas grand chose. Les cartes circulent tout le temps.

Quined Games : Alba Longa.

Vendredi soir, juste avant de partir, on passe devant le stand de Quined Games et il y a plusieurs tables libres. Ce jeu était sur ma liste d'intérêt (j'avais lu les règles) et je les laisse tous essayer le jeu. Unanimement, le jeu est très bon et il a plu. Christian se porte volontaire (quel esprit d'abnégation) pour l'achat et même plus encore car il va prendre le super pack à 50,00 EUR : Alba Longa + Mini extension + Carson City + Reef Encounter.

VERDICT : C'est une offre qu'on ne peut pas refuser.

	Le stand de Quined Games avec leur nouveauté : Alba Longa.
Un animateur sympa pour un jeu qui l'est tout autant.
	Des D4 à la forme originale.

Tric Trac.

Essen, c'est aussi le seul moyen (à moins d'avoir un jeu édité) de pouvoir rencontrer l'équipe de Tric Trac. J'ai aperçu une seule fois de loin le Docteur Mops mais on croise plus souvent Monsieur Phal et Node qui filment dans les allées.

	Monsieur Phal et Node chez Asyncron.
Monsieur Phal et François.
	Alors que nous assistions à une Démo d'Aquarium, Monsieur Phal saute sur le dos de François (bé oui, ils sont potes maintenant) pour nous montrer le jeu qu'il vient d'acheter. J'en profite pour lui demander une photo.
Profitant de l'ambiance, Vincent essaie de lui voler ce jeu qui doit être très bon (forcément.) Mais il ne se laisse pas faire le bougre !

Le mot de la fin.

C'était super agréable et intéressant de vivre ça. Maintenant que l'on sait comment ça se passe, on fera certainement différemment la prochaine fois : essayer plus de jeu, n'acheter que si c'est introuvable ailleurs ou s'il y a un goodie. Oser plus souvent aborder les gens que l'on ne connait que de nom. Et peut-être rester un peu plus longtemps…

Voici une photo de notre butin. Comment ça, "c'est éxagéré !" Mais on était six pour ramener tout ça voyons.

Pour ma part : Firenze, Jagdfieber, König von Siam, Rattus Africanus, Singapore, Tournay, Upon a Salty Ocean, Vanuatu. Et quelques goodies pour 7 Wonders, Carcassonne, Dominion, Mégawatts.

On joue à quoi demain ?