• Peloponnes. Merci Tric Trac. Merci Monsieur Phal. Je n'avais jamais entendu parler de ce jeu et les deux TTTV sur l'explication et la partie ont pour le moins suscité mon intérêt. J'ai ensuite lu les règles et fait un petit tour sur le site de l'auteur et éditeur pour passer commande.
Un jeu rapide (même si les jeux long ne m'effraient pas), avec des enchères (je suis fan de Mégawatts), des ressources à collecter, des catastrophes à prévoir, et avec un décompte final qui ressemble à ce qui se fait dans Tigre et Euphrate. On peut y jouer jusqu'à cinq, ce qui est un argument important pour moi puisque nous sommes souvent nombreux autour de ma table de jeu.
Je viens donc de recevoir mon colis, et aussitôt déballé, aussitôt joué. Premières parties à deux joueurs avec mon père qui est toujours d'accord pour découvrir une nouveauté.
Trois parties. Une fois les scores comptés, il est très tentant de recommencer tout de suite une nouvelle. C'est très rapide, ultra simple et toute la tension du jeu se trouve dans le choix des tuiles à inclure dans nos cités. Il y a des fois où l'on ne peut rien faire car les paysages ne peuvent être inclus à cause de la contrainte de pose ou bien alors, l'argent à disposition est insuffisant pour acquérir la moindre tuile. Parfois, il faut choisir quelque chose plus cher rien que pour freiner l'adversaire. Et il vaut toujours mieux prévoir de payer un peu plus cher au cas où l'on se fait chasser de l'enchère initiale.
Et les catastrophes… il est prudent également les prévoir. Il y en a cinq, elles vont toutes se produire au cours de la partie, mais on ne sait pas exactement quand. Perdre un tiers de sa population ou des ses réserves de blé est très pénalisant. Certaines tuiles préviennent chacune des catastrophes et il est judicieux de mettre le prix fort pour acheter une de celles qui protègent nos progrès dans un domaine fragile si une catastrophe arrive au mauvais moment.
Un autre instant crucial est la demande de la population pour être nourrie. Cela arrive trois fois dans la partie et c'est à ce moment qu'il est possible de perdre de la population ou bien des bâtiments achetés à crédit.
Idéalement, il vaut mieux progresser dans les deux domaines qui font gagner sans trop d'écart. Les tuiles paysages ou bâtiments donnent des Points de Prestige et la taille de la population donnera des points équivalents au triple de sa valeur. Cela donne deux scores et seul le plus faible sera prit en compte et comparé à celui des autres joueurs. Et j'ai eu beaucoup de mal à équilibrer ça pendant les trois parties : j'ai perdu deux ou trois bâtiments (achetés à crédit) d'un coup parce que je n'ai pas su donner les ressources nécessaires lorsqu'il le fallait, la peste m'a fait perdre un tiers de mon importante population, ou bien encore, j'ai testé la monoculture de blé en pensant que la surproduction transformée en biens de luxe aurait suffit pour payer le reste : et bien non, ça n'a pas marché.
Mais c'est bien ça qui est amusant avec ce jeu, c'est que l'on a envie d'essayer des choses pour voir ce que ça peut donner. Les tuiles de départ sont toutes différentes et les phases d'enchères se ne passent jamais de la même manière car les tuiles arrivent au hasard et que les stratégies adverses peuvent entrer ou non en conflit avec la notre.
Je pensais que le jeu à deux serait un peu fade, mais pas du tout. C'est très intéressant et cela augure l'intérêt de ce jeu avec plus de personnes.
Pour résumer en trois mots : une excellente découverte. Ou bien comme le dit Monsieur Phal dans la TTTV : un p… de bon jeu !
Cité | Prestige | Population | Score | ||
1 | Fernand | Messene | 23 | 30 | 23 |
2 | Laurent | Patras | 25 | 9 | 9 |
Cité | Prestige | Population | Score | ||
1 | Fernand | Patras | 25 | 21 | 21 |
2 | Laurent | Messene | 11 | 24 | 11 |
Cité | Prestige | Population | Score | ||
1 | Fernand | Pylos | 23 | 24 | 23 |
2 | Laurent | Messene | 10 | 15 |
10 |