• Ora et Labora. Trop is te veel. Non, franchement, trop de ressources différentes qui se combinent, s'échangent et se transforment. Et tous ces bâtiments qui demandent des ressources pour être construits et qui vont servir à créer, combiner ou transformer de nouvelles ressources. On pourrait en faire un arbre technologique digne des plus longs jeux de civilisation.

Oui parce que, en plus, ce jeu est long : trois heures et demie à trois joueurs pour cette partie. Et il faut souvent calculer entre plusieurs options à chaque tour pour sélectionner la voie la plus rentable. Et une fois que l'on a assimilé ça, l'idéal est d'utiliser les bâtiments adverses pour les empêcher d'utiliser leurs ecclésiastiques, et au bon moment afin de ne pas leur permettre de récupérer leurs trois pions au début d'une manche.

La contrepartie positive de ce que je viens d'écrire est que les règles sont vraiment très simples. Une seule action par tour (et éventuellement un achat de lopin de terre) qui se résume à collecter et/ou transformer des ressources. Très simple. Le plus dur est de considérer notre position par rapport aux autres joueurs, il faudrait tout compter : certains biens valent des PVs, il faut compter la valeur commerciale de chaque bâtiment et, encore plus, compliqué : leur valorisation résidentielle grâce aux cartes agglomérations.

Trop c'est trop ! C'est ce que je ne m'arrêtais pas de me dire lors de la première heure de jeu. On pourrait croire que je n'ai pas aimé le jeu, et c'est ce que je croyais, mais… dès que l'on a passé l'indicateur C de la roue des ressources, je me suis enfin pris au jeu en me donnant des objectifs.

Il y a plusieurs manières de gagner de l'argent et j'ai choisi les moutons. L'avantage est que les moutons ne sont pas transformés, ils sont juste tondus pour gagner quelques pièces selon le nombre d'animaux possédés. Pour la suite, je ne me rappelle plus du tout de ce que j'ai construit car je ne possède pas le jeu pour vérifier dans la boîte à l'heure où j'écris et des bâtiments, il y en a eu beaucoup.

Avec mes cinq agglomérations, je pensais gagner, mais les bâtiments de Vanessa, même s'ils étaient moins nombreux, sont plus rentables en valeur économique et résidentielle. Je me suis aussi dispersé sur les bâtiments adverses alors que le plus simple aurait été d'exploiter à fond les miens pour gagner quelques PVs de plus, mais qui auraient été quand même, je pense, insuffisants pour prendre la première place.

C'est un jeu très long, et quand ça se termine, on se dit qu'il nous aurait encore bien fallu un tour ou deux pour terminer ce que l'on voulait. Je pensais que ce jeu n'allait pas me plaire avant de m'y attabler, et en fait si. Ça n'est pas un fol engouement, il y en a bien d'autres qui me tentent plus, mais j'y rejouerais à l'occasion.